Algérie

SELON LE QUOTIDIEN BRITANNIQUE THE TIMES


Des Afghans d’Al Qaîda réfugiés en Afrique du Nord
Les pays d’Afrique du Nord ont attiré le plus grand nombre de ces combattants relève le journal. «Le nord de l’Afrique est devenu un lieu de prédilection pour le retrait des moudjahidine» a rapporté, hier, le journal britannique, The Times. Par moudjahidine, le rédacteur de l’article faisait allusion aux éléments d’Al Qaîda d’Oussama Ben Laden.Citant des sources, selon lui bien informées, il rapporte également que des milliers de ce qu’il a qualifié tantôt de djihadiste, tantôt de combattants, auraient quitté l’Afghanistan et l’Irak pour venir s’installer dans le nord de l’Afrique. «Comme les djihadistes font face à l’échec en Irak et l’Afghanistan, ils se déplacent rapidement vers d’autres lieux plus sûrs» a écrit le journal britannique. «Certains sont revenus dans leur pays et ont repris la vie normale. D’autres, par contre, on cherché de nouveaux endroits pour poursuivre leur guerre sainte contre les sionistes et les croisés», a souligné le journal.«Ces djihadistes ont ainsi regagné le Yémen, l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde et la Thaïlande pour renflammer les feux du jihad» a écrit The Times. «Les pays d’Afrique du Nord ont attiré le plus grand nombre de ces combattants. Selon des informations recueillies au sein des djihadistes, confirmées par les fonctionnaires et les analystes, un nouvel axe de terreur prend forme en Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie - les cinq pays de d’Afrique du nord», a ajouté le même journal qui n’a pas indiqué par quel moyen ou comment ces milliers de combattants, d’après ses propres propos, ont rejoint le nord du continent africain.Il n’indiquera pas, non plus, dans quel pays du nord de l’Afrique «ceux-là» se sont-ils réfugiés. Ce qui est sûr pour les services de sécurité algériens, qui ont exprimé des doutes quant à la crédibilité de l’information, la qualifiant d’intox, est que ces soi-disant combattants ne se sont pas infiltrés en Algérie, soulignant que l’Etat a mobilisé de lourds moyens pour sécuriser les frontières. Néanmoins, ont indiqué des sources très au fait du contexte sécuritaire, le noyau le plus dur d’Al Qaîda se trouve au Sahel. Une région qui connaît, depuis des années, une instabilité avérée sur le plan sécuritaire, qui n’est pas à dissocier du terrorisme international. Mais au-delà de ce qui se passe aux portes des frontières algériennes, ces services de sécurité évitent de s’y impliquer, de façon directe ou indirecte.Selon les informations en notre possession, l’ANP et la Gendarmerie nationale ont dressé un important dispositif sécuritaire, utilisant des moyens conséquents, pour contrecarrer toute éventuelle infiltration de quelque nature quelle soit.Il est, cependant, vrai pour la composante du Gspc, présumé branche d’Al Qaîda au Maghreb comprend des étrangers, mais il ne s’agit nullement d’Afghans ou d’Irakiens. Comme nous l’avons déjà publié, des sources sécuritaires nous ont confié que des Mauritaniens, des Libyens, des Tunisiens et des Marocains ont, depuis 2006, rejoint les maquis algériens, plusieurs avaient été abattus à Khenchela, Tébessa et Batna, alors que d’autres ont été arrêtés à Boumerdès.En tout cas, l’exode de milliers d’Afghans ou d’Irakiens activant au profit d’Al Qaîda, est, pour les services de sécurité, une information infondée, et cela reste un renseignement à prendre avec beaucoup de précaution.


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