Lors d'une tournée qu'il a effectué dans différents sites, jeudi dernier, le ministre sénégalais de la Pêche et des Affaires maritimes, Pape Diouf, a indiqué que son ambition est de développer le secteur de la pêche. "Notre ambition, c'est de développer le secteur maritime", a-t-il affirmé. Son cortège s'est d'abord arrêté à l'Ecole nationale de formation maritime (Enfm). Sur place, la délégation a assisté à une présentation du directeur des études de l'Ecole, Babacar Faye. Ce dernier a expliqué que l'Enfm forme le personnel naviguant nécessaire à l'exploitation des flottes de pêche, de commerce et de plaisance. L'Ecole compte 140 élèves dont 6 filles et 134 garçons. À la date de décembre 2010, 719 marins ont été formés alors que l'Enfm existe depuis 1964. "On est dans une phase très difficile. Nous avons 24 vacataires et 6 professeurs titulaires", a déploré Babacar Faye. La visite a permis de faire un tour à la salle de simulation, où on trouve une machine qui coûte près d'1 milliard de francs Cfa. Ce système permet de détecter des défaillances. Lors de sa communication, le chef de département machine, Mandaw Guèye, a déploré l'absence d'un maintenancier pour l'entretien de leur machine. La tournée s'est poursuivie jusqu'au Centre national sénégalais de formation des techniciens des pêches et de l'aquaculture (Cnftpa) qui a une vocation sous régionale. Le directeur de l'établissement, Abdou Karim Marico, a regretté la difficulté que les étudiants ont pour trouver de l'emploi. Le ministre Pape Diouf s'est aussi rendu à la Direction des industries de transformation de la pêche (Ditp). Les difficultés qui y ont été relevées tournent autour de la raréfaction des ressources, la vétusté des équipements et des infrastructures, le coût élevé du fret aérien, et la difficulté de trésorerie liée notamment à la méfiance des banques et la mauvaise gestion interne de certaines unités. Le ministre Pape Diouf dit accorder beaucoup d'importance à l'Enfm qui a formé plusieurs marins du pays et de la sous-région. Il a également promis le soutien au Cnftpa. "Sa survie est notre préoccupation", a rassuré M. Diouf, qui a exhorté les agents du secteur à plus de rigueur.
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Posté Le : 04/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R A
Source : www.lemaghrebdz.com