Algérie

Selon le ministre français Jean Louis Borloo


« L?Algérie, un pays attractif pour les investisseurs étrangers » L?Algérie est redevenue un pays très attractif pour les investisseurs. Tel est le constat dressé par le ministre français de l?Ecologie, de l?Energie, du Développement durable et de l?Aménagement du territoire, Jean Louis Borloo, dans un entretien accordé à l?APS. Il en veut pour preuve l?augmentation des entreprises françaises implantées en Algérie qui aurait, selon lui, triplé depuis 2005 atteignant les 300 à fin 2007. M. Borloo, qui entame aujourd?hui une visite en Algérie, a souligné que l?Algérie « est en train d?écrire une nouvelle page de son histoire » qui se traduit par une « nette accélération » des flux d?investissements directs étrangers (IDE) depuis 1998. Pour étayer ses dires, il ne manquera pas de rappeler la notation de l?Algérie en A4 par l?assureur français des crédits à l?exportation (Coface) qui qualifie de « satisfaisant » le risque-pays algérien. Le ministre français signalera qu?en matière d?IDE, la France est le premier investisseur européen en Algérie. M. Borloo n?a pas tari d?éloges sur la compagnie nationale pétrolière Sonatrach. Cette dernière compte vendre directement une partie de son gaz aux particuliers sur le marché français profitant, comme le souligne M. Borloo, de « l?ouverture du marché européen de l?énergie à la concurrence qui a pour but d?offrir aux consommateurs la possibilité de choisir leur fournisseur de gaz naturel ». « Sonatrach est une très grande entreprise au savoir-faire reconnu qui dispose également de réserves considérables et peut donc proposer des prix très attractifs ». Sonatrach « a tout pour réussir sur le marché européen », a-t-il reconnu. Le haut responsable français a relevé, dans ce sillage, que « l?on soit un pays producteur ou consommateur de pétrole, nous sommes tous confrontés aux mêmes urgences : la raréfaction des ressources et le dérèglement climatique ». C?est pour cette raison, a-t-il poursuivi, que « nous avons, tous, les mêmes intérêts ». Pour lui, du fait d?une interdépendance, « les stratégies (des pays consommateurs et producteurs) convergent vers les mêmes buts : l?efficacité, l?économie d?énergie et la protection de l?environnement ». Les deux parties doivent se soucier, selon lui, des problèmes liés à l?environnement. S?exprimant sur le projet d?Union pour la Méditerranée (UPM) cher au président français, Nicolas Sarkozy, le ministre français a expliqué que cette initiative reprend l?essentiel de l?acquis du processus de Barcelone auquel « nous voulons donner une dimension supplémentaire ». Il a indiqué que le sommet de l?UPM prévu pour le 13 juillet 2008 à Paris sera l?occasion pour « les pays qui vont définir des projets concrets de coopération dont beaucoup sont liés au développement durable », telles les autoroutes de la mer et la dépollution de la Méditerranée.
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