Algérie

Selon le FMI : Le taux de chômage en Algérie sera de 9,8% en 2011



Selon le FMI : Le taux de chômage en Algérie sera de 9,8% en 2011
Photo : Fouad S. Les dernières éditions de Perspectives économiques régionales publiées récemment par le FMI et la Banque mondiale ont réaffirmé, encore une fois, le maintien des performances économiques  de l’Algérie, et ce, en dépit d’un contexte économique mondial marqué par une lente reprise et des incertitudes. A travers son conseil d’administration et l’ensemble de ses rapports publiés, le FMI a constamment noté avec satisfaction les réalisations économiques de l’Algérie tout en soulignant que le pays reste confronté à de nombreux défis. «La croissance hors hydrocarbures a été vigoureuse, l’inflation est restée faible et l’Etat a accumulé une épargne considérable dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) pour financer un vaste programme d’investissements publics tout en ramenant les dettes publiques et extérieures à de très bas niveaux», a observé le conseil d’administration du Fonds. Pour lui, l’Algérie a fait face au ralentissement de l’économie mondiale à partir d’une position relativement solide, tout en relevant la position financière extérieure confortable. Cette position, appuyée par des réserves officielles de devises substantielles, fait d’elle «un pays nettement créancier, et un taux de change effectif réel proche de son niveau d’équilibre», affirme le rapport. La politique financière prudente menée par les autorités algériennes est vivement appréciée par les administrateurs du FMI. Elle a permis, selon la même source, d’accroître sensiblement le matelas de devises, réduire la dette publique et extérieure à un bas niveau et accumuler une épargne budgétaire. Sur la question du taux de change, le FMI a également salué la politique menée par l’Algérie la considérant compatible avec la stabilité extérieure à moyen terme. Sur la base d’évaluations macro-économiques positives, le FMI a prévu des taux de croissance positifs pour l’Algérie sur les deux années 2010 et 2011, en estimant que la croissance devrait s’établir à + 3,8 % en 2010 pour remonter à +4 % en 2011 (contre +2,4% en 2009). Pour la question de l’emploi, le Fonds relève que le taux de chômage connaît des baisses consécutives en Algérie passant de 10,2% en 2009 à 10% en 2010 avant de se replier à 9,8% en 2011.  En vertu des réformes en cours dans cette institution internationale, la quote-part de l’Algérie au FMI a été modifiée dans le sillage de la révision générale des quote-parts approuvée par le conseil d’administration du Fonds en novembre dernier. Cette quote-part passera de 1,25 milliard de DTS (l’équivalent de 1,92 milliard de dollars) à 1,88 milliard de DTS (l’équivalent de 2,89 milliards de dollars), soit 0,41% de la totalité des quote-parts du FMI. La révision générale des quote-parts du FMI, qui doit être mise en place d’ici octobre 2012, a entériné un transfert de plus de 6% des quote-parts au profit des pays émergents et des pays en développement dynamiques, qui ont été prélevées sur celles des pays surreprésentés (pays de l’OCDE), tout en protégeant les quote-parts relatives des pays membres les plus pauvres. Pour la BM, les pays exportateurs de pétrole de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), dont l’Algérie, jouent le rôle moteur dans le redressement de cette région. A cet effet, la vice-présidente de la BM pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Mme Shamshad Akhtar, a effectué une visite de travail en Algérie en mai dernier dans le cadre de la préparation de la nouvelle stratégie de partenariat durant la période 2010-2013. Sur le plan de l’économie verte, la BM a également observé que l’Algérie faisait partie des 14 pays à revenu intermédiaire ayant élaboré des programmes importants pour rééquilibrer leurs sources d’énergie en investissant dans les projets d’énergies renouvelables. Ces projets portent sur trois projets de centrales solaires hybrides à Naama, Hassi R’mel et Meghair, sachant qu’avec un potentiel solaire considéré comme l’un des plus importants de la Méditerranée, l’Algérie ambitionne de porter à 6% la part des énergies renouvelables dans sa production électrique à l’horizon 2015.


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