Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes Karim
Tabbou a animé hier, un meeting à Timizart, à 25 km au nord est de la wilaya de
Tizi Ouzou, au cours duquel il est revenu sur les positions de son parti par
rapport au contexte politico-social du pays.
Pour Karim Tabbou, le changement
démocratique est «inévitable» grâce aux forces vives de la société, en citant
l'exemple des étudiants qui, à ses yeux, se battent depuis des semaines pour
arracher leurs droits et pourraient apporter ce changement. Le FFS refuse la
logique de la confrontation mais préfère participer à la construction d'une opinion
selon laquelle «le changement est possible par la politique», tout en
contribuant aussi à redonner de «la crédibilité à la pratique politique». Pour
le secrétaire national du FFS, l'enjeu d'aujourd'hui est d'agir pour que «nous
soyons des acteurs et non des jouets de l'histoire». Et d'accuser le pouvoir
«de jeu malsain», en tentant de montrer au peuple «des images de la guerre
civile des vingt dernières années», afin soutiendra-t-il de lui faire peur et
du coup «empêcher le changement». L'orateur a aussi critiqué les mesures
sociales prises par le gouvernement ces derniers temps, en matière de soutien à
l'emploi, qui, selon lui ne font qu'ouvrir «une grande salle d'attente», en
invitant les jeunes à s'inscrire massivement pour bénéficier des différents dispositifs
de lutte contre le chômage. Aux yeux de Karim Tabbou «le pouvoir crée une
demande qui dépasse ses capacités pensant gagner du temps». Le secrétaire
national du FFS ne croit pas en «l'épidémie démocratique» même s'il reconnaît
que «nous avons des facteurs communs avec les Tunisiens et les Egyptiens».
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Posté Le : 10/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naït Ali H
Source : www.lequotidien-oran.com