Lors d'une conférence-débat sur les effets de la chute des cours du pétrole sur l'économie algérienne, les membres du collectif Nabni (Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées) ont recommandé que l'Algérie dispose encore des moyens pour opérer les réformes nécessaires à condition d'améliorer la gouvernance économique en vue de réussir les réformes destinées à réduire la dépendance de l'économie du pays des hydrocarbures, tout en impliquant ainsi le mouvement associatif.Durant cette rencontre, M. Zoubir Benhamouche, membre de cette association, a avoué que l'Algérie possède les capacités financières pour supporter les coûts sociaux de la transition à condition d'entamer, au plus tôt, cette transition afin de pouvoir atteindre les objectifs visés à moyen terme.Pour sa part, M. Benhamouche a estimé que les pouvoirs publics devraient encourager davantage les investissements pour soutenir la croissance et créer de l'emploi, avant de poursuivre ces propos "tout arrêt de l'investissement aurait des effets néfastes sur l'économie et la croissance", en relevant que ''l'Etat constitue le premier investisseur dans le pays avec une part de 53%'', a-t-il dit.Par ailleurs, le représentant du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Hassane-Rafik Bouklia, a appelé, de son côté, à la diversification des sources de financement de l'investissement et à ne pas se limiter au seul Trésor public. Présent à cette rencontre, le spécialiste en énergie, Mourad Preure, s'est focalisé surtout sur la tendance des marchés pétroliers. A ses yeux, la baisse actuelle des cours de pétrole est une tendance conjoncturelle qui pourrait changer à tout moment en raison, entre autres, d'une éventuelle reprise de la demande mondiale mais aussi de la volatilité du marché. En plus de ça, M. Bouklia a considéré que cette conjoncture pétrolière constituerait une opportunité avantageuse pour l'Algérie dans la mesure où elle constitue une occasion d'acquérir des actifs des compagnies pétrolières en difficulté et, partant, de se transformer "en acteur majeur de la scène énergétique internationale". Par ailleurs, la réactivation du Conseil national de l'Energie, la nécessité d'un nouveau mode de consommation énergétique, la réforme fiscale et les modalités d'acquisition d'équipements industriels par les investisseurs ont été les principaux points soulevés lors du débat.A sa création en 2011, le collectif Nabni avait publié un premier rapport "100 propositions pour une Algérie nouvelle", suivi de la publication du rapport du cinquantenaire de l'indépendance nationale.
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Posté Le : 24/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M W B
Source : www.lemaghrebdz.com