Selon la Secrétaire d'Etat française chargée de la santé : Le secteur de la santé algérien dispose de potentialités appréciables

La Secrétaire d'Etat française chargée de la santé, Mme Nora Berra, a estimé, mardi à Oran, que le secteur de la Santé algérien dispose de potentialités humaines et matérielles «appréciables qu'il faut valoriser». En visite à Oran et accompagnée du ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes, la Secrétaire d'Etat française a indiqué que l'expérience algérienne «est intéressante» notamment pour ce qui est du développement et l'amélioration de la prise en charge médicale et des soins, ainsi que de l'intégration des moyens techniques et technologiques dans ce domaine. Elle a également relevé la qualité des moyens humains et matériels dont dispose l'Etablissement hospitalier universitaire d'Oran «1er novembre 1954». Mme Berra est revenue sur l'importance du protocole de coopération, signé lundi à Alger entre les deux pays dans les domaines de la formation médicale, la prise en charge des maladies cancéreuses et la transplantation d'organes. «Les retombées de cette coopération ne sauront être que bénéfiques», a-t-elle indiqué à la presse. la Secrétaire d'Etat française a également évoqué la question de la conformité des diplômes des médecins étrangers désirant exercer en France. Elle a précisé que des décrets exécutifs seront publiés «très prochainement» pour permettre à quelque 4.000 médecins étrangers dont des algériens d'accéder à des postes en France. M. Ould Abbes a rappelé, de son côté, que 6.500 praticiens algériens exercent dans des hôpitaux de l'Hexagone.