Algérie

Selon la ministre de la culture Le chaâbi sera bientôt inscrit au patrimoine mondial



Selon la ministre de la culture Le chaâbi sera bientôt inscrit au patrimoine mondial
Publié le 06.04.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
MOHAMED BELARBI

Ce patrimoine immatériel de notre pays est en train de faire l’objet de préparation de dossiers des différents genres musicaux algériens liés au chaâbi, afin, notamment, de le soumettre au classement (Unesco) comme patrimoine algérien.
Le festival national de la chanson chaâbi, dans sa 13e édition, qui s’est déroulé du 28 mars au 1er avril au palais de la culture Moufdi-Zakaria, à Alger, a été marqué cette année par la participation de quatre candidates dont deux ont décroché successivement le 2e prix et celui du jury. Il s’agit respectivement de Larabi Meroua de Blida et de Sabria Bouadjadj de Mostaganem. Il faut dire que la participation de la gent féminine dans le monde de la chanson chaâbi laisse augurer un bon avenir à ce genre musical, réservé, à une période donnée, qu’aux hommes.

Dans la lancée de l’annonce des distinctions, le public, venu nombreux à cette soirée de clôture, a prix également connaissance des 3e et 1re prix de cette édition, lesquels ont été accordés par le jury à Kadri Belkacem de Béjaïa et à Lounici Mohamed Yacine de Aïn Defla.

En somme, ce fut une sacrée soirée qui a couronné les quatre précédentes où le public a eu droit à des prestations de haute facture, données aussi bien par les dix-sept concurrents que les six chanteurs professionnels qui ont chanté tour à tour et que sont El Mahdi Tamache, Karim Bouras, Mohamed Hebireche, Karim Melzi, Lamine Sadi et Hsissen Saadi. Les organisateurs de cette édition, laquelle a été dédiée à l’âme du grand Hadj Menouar, ont pensé à honorer de leur vivant trois grandes figures de la chanson chaâbi. Il s’agit de Abderrahmane El Koubi, Kamel Bourdib et Mahdi Tamache.

Pour Abdelkader Bendameche, commissaire du festival, il fallait mettre l’accent sur la mise en valeur de nos chouyoukh par la reconnaissance de leurs œuvres artistiques, d’autant, dira-il, que «les maîtres de notre patrimoine musical, à commencer par Cheikh El Hadj M’hamed El Anka et son professeur Mustapha Nador jusqu’à nos jeunes talents, se sont sacrifiés corps et âme et ont donné beaucoup de leur temps pour présenter un produit qui fait la fierté de l’Algérie». Et justement, ce produit, qui reste un patrimoine exclusif de notre pays, est en train de faire l’objet de préparation de dossiers des différents genres musicaux algériens liés au chaâbi, dira la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, pour être enregistré cette année dans la banque du patrimoine national et de le soumettre au classement mondial comme patrimoine algérien.

Rappelons enfin que les chanteurs ayant participé à ce festival ont été accompagnés musicalement par un orchestre composé de musiciens chevronnés dirigés par une main de maître, le maestro El Hadi Halo, fils d’El Hadj M’hamed El Anka.
M. Belarbi



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