Algérie

Selon l'ambassadeur du Canada en Algérie, Mme. Geneviève des Rivières: "Le complexe Cevital n'a pas son équivalent, même au Canada"



Lors de sa visite effectuée au complexe Cevital de Béjaïa, l'ambassadeur du Canada en Algérie Mme. Geneviève des Rivières a relevé, dimanche dernier, que son pays veut accompagner l'Algérie dans son développement. " Ce qui nous encourage, c'est que le Premier ministre, M. Sellal, soit décidé à accélérer certains projets, qui ont accusé des retards. Nous veillons à ce que les compagnies canadiennes soient informées et surtout présentes, d'autant que plus que certaines d'entre elles sont là depuis longtemps. Nous voulons accompagner l'Algérie dans son développement" a-t-elle dit. Par ailleurs, Mme. des Rivières a reconnu que le complexe Cevital est l'un des plus grands en Afrique, tout en avouant qu'il n'y avait pas son équivalent même au Canada. " C'est un exemple pour voir où peut mener l'entrepreneuriat" a-t-elle affirmé en mettant en exergue la moyenne d'âge de la main d''uvre et de l'encadrement qui avoisine les 35 ans. " Un investissement de cette envergure inspire beaucoup de confiance pour ces jeunes qui envisagent leur avenir ici, chez eux, dans leur pays", a indiqué son excellence. Elle a, toutefois, mis l'accent sur les autres modèles industriels, qui voient le jour un peu partout en Algérie, et la production locale en expansion encline à des partenariats avec des entreprises étrangères. En revanche, l'ambassadeur du canada, en poste depuis plus d'une année, trouve que la législation vis-à-vis de l'investissement étranger en Algérie change trop souvent ce qui n'est pas rassurant pour le partenaire étranger qui a besoin de stabilité dans le cadre législatif ainsi qu'en matière de gestion financière des projets. S'agissant du problème foncier industriel, Mme des Rivières a donné l'exemple des autorités provinciales de son pays qui font l'impossible pour attirer les investisseurs à l'image de l'octroi des grands emplacements et des crédits d'impôts "ce qui n'est pas le cas en Algérie où le marché réside mais les contraintes bureaucratiques freinent considérablement cet élan", a-t-elle précisé. A une question sur l'état de l'investissement des compagnies canadiennes en Algérie, Mme des Rivières a répondu que certaines compagnies, spécialisées dans l'ingénierie, ont réussi à obtenir quelques contrats dans le domaine de la maîtrise d'ouvrage. L'ambassadeur du Canada s'est dit, également, intéressée par le secteur de la formation, notamment des entrepreneurs. En effet, Mme. des Rivières a eu des discussions avec des représentants de Chambres de commerce et même avec certains walis où elle a constaté un besoin dans ce domaine, a-t-elle noté, tout en assurant que le projet, après sa mise en place, sera géré par des cadres compétents et en mesure d'assurer la bonne continuité. En ce qui concerne le domaine de l'administration, la diplomate a fait savoir qu'elle compte mettre à contribution quelque 60 000 Algéro-Canadiens qui seront impliqués une fois les conditions réunies pour monter en partenariat des petites entreprises.


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