Algérie

Selon Kofi Annan, en visite à Téhéran



L’Iran compte coopérer sur le dossier libanais Le SG de l’ONU a confié au quotidien «Le Monde», que le président iranien «coopérerait» avec la communauté internationale sur le dossier libanais.   Selon Kofi Annan, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré «qu’il coopérerait», étant donné que la résolution 1701, dont il «n’aime pas certains éléments», a été acceptée par toutes les parties libanaises, Hezbollah compris. Le SG de l’ONU attend donc, des Iraniens, qu’ils «utilisent leur influence pour travailler, avec la communauté internationale, à mettre en oeuvre» ce texte, qui prévoit notamment le désarmement du Hezbollah, la milice chiite dont Téhéran est considéré comme le ‘parrain’.Interrogé sur les intentions réelles du Hezbollah quant à son désarmement, il a déclaré: «Je serais surpris que tout dirigeant soucieux de son peuple veuille recommencer une telle guerre», disant penser que les dirigeants du mouvement chiite sont «sérieux. Ils voudraient que ça marche. Au cours d’autres trêves, les gens continuent à tirer, ils sont en colère. Pas le Hezbollah». Echange de prisonniers Les deux soldats israéliens, dont la capture par le Hezbollah a été prise comme prétexte par Israël pour déclencher la guerre, les Libanais veulent les échanger avec les détenus libanais en Israël. «L’Iran doit travailler avec nous pour qu’ils soient libérés», a précisé Kofi Annan. Annan a «offert ses bons offices», acceptés par les parties, mais se refuse à entrer dans les détails des négociations qui seraient en cours. Il a encore réclamé la levée de l’embargo, réaffirmant qu’il n’était «pas tenable». «Un pays (Israël) démocratique ne peut pas être perçu comme punissant collectivement la population libanaise». Critiqué pour s’être rendu en Iran Répondant à ceux qui, principalement en Israël, lui reprochent de se rendre en Iran, pays ayant appelé à la destruction d’Israël, Kofi Annan a réaffirmé que ces propos étaient «inacceptables». Il a répliqué en disant qu’»En tant que secrétaire général, si je refuse de parler à des dirigeants parce que je n’aime pas ce qu’ils ont dit, je ne peux pas faire mon travail. Ma seule arme est la persuasion et l’appel à la raison». «Je n’ai pas d’armée, pas de bombes, je ne peux pas menacer les gens, je dois leur parler, a-t-il ajouté.


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