Algérie

Selon Goldman Sachs : Le pétrole à 130 dollars en 2012


Cette estimation est basée sur la forte demande provenant des marchés émergents, comme la Chine et l’Inde, et ce, malgré les inquiétudes relatives à l’économie américaine et la zone euro. Selon Goldman Sachs, la demande des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et l’Afrique du Sud connaîtrait une croissance de 7,7% en 2011 et de 7,9% en 2012. Tandis que celle des économies avancées ne croîtrait que de 1,7% en 2011 et de 2,1% en 2012. Concrètement et selon la Banque d’affaires, le brent devrait atteindre les 130 dollars le baril en 2012 contre 112 dollars actuellement. Tandis que le WTI sur le marché new-yorkais atteindrait 126,50 le baril en 2012 contre 88 dollars actuellement. Selon Allison Nathan, économiste principal pour les matières premières à Goldman Sachs, peu de croissance est prévue en provenance des Etats-Unis, de l’UE et des marchés développés. Par contre, la Banque s’attend à une croissance assez robuste des marchés émergents et la Chine prévoit toujours une croissance de 9,2% l’année prochaine, alors que la croissance de l’ensemble des pays du BRIC serait de 8%. En plus de l’absence du pétrole libyen sur le marché, l’embargo sur les importations de pétrole syrien décidé le 2 septembre dernier par l’UE, même si les quantités exportées ne sont pas importantes (un peu plus de 100 000 barils par jour) ont maintenu les prix du brent nettement au-dessus des 100 dollars le baril. C’est ce qui explique le grand écart (environ 20 dollars) avec le pétrole brut américain qui bénéficie de stocks importants. La décision de l’Agence internationale de l’énergie, prise jeudi, de ne plus faire intervenir les stocks stratégiques des pays de l’OCDE est surtout liée au fait que la production de pétrole en Libye pourrait redémarrer et à une probable baisse de la demande. La mobilisation des stocks stratégiques pour un volume de 60 millions de barils depuis le mois de juin a, semble-t-il, évité aux prix d’augmenter considérablement, selon plusieurs observateurs au moment où les signaux d’une crise économique sérieuse commençaient à être visibles. Pour certains analystes, la décision de l’AIE a fait reculer la spéculation dans la mesure où certains acteurs du marché ont considéré que la décision de faire intervenir les stocks stratégiques pouvait être reconduite encore et que tout mouvement spéculatif anticipé risquait de leur faire perdre des positions sur le marché. La décision prise jeudi par des banques centrales, qui ont convenu d’élargir l’approvisionnement en dollars du secteur bancaire pour le soutenir, a aussi influé sur les cours du pétrole. Hier, en fin d’après-midi, le pétrole brut américain était aux environs de 88 dollars le baril, tandis que le brent, dont le prix est proche du pétrole algérien était à environ 115 dollars le baril.
 
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