Algérie

Sellal sermonne les responsables de la SAECO


Sellal sermonne les responsables de la SAECO
Lors de sa visite à Constantine, largement médiatisée, Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, n'a pas cherché des formules protocolaires en s'adressant aux responsables de la SEACO qui gère l'eau courante dans la capitale de l'Est.
Le ministre n'a pas manqué de reprocher aux gestionnaires de la SEACO les retards qui s'accumulent et qui les éloignent des objectifs qui leur ont été tracés dans le contrat qui a été renouvelé en 2009. Renouvelé malgré le bricolage constaté et qui a été souvent dénoncé par différents canaux de presse. Notre journal a même été menacé de poursuites devant la justice pour avoir révélé certains dysfonctionnements qui ont coûté et coûtent encore très chers. Il est dommage qu'après cette sortie ministérielle, on ne peut pas dire que les améliorations exigées se sont annoncées. Au contraire, sitôt la délégation ministérielle partie, des fuites ont été signalées. C'est le cas par exemple de cet insoluble problème qui est apparu à la cité Boussouf depuis plus de 10 années. Depuis sa création, la SEACO est intervenue 4 fois avec des engins impressionnants. Des engins loués chez des particuliers à raison de 12 000 DA par jour. Généralement, les travaux durent deux jours entiers pendant lesquels l'alimentation des foyers en eau est bien entendu coupée. Non pas seulement pour le voisinage mais pour une large partie de cette immense cité. En effet, les «spécialistes» ont un jour décidé de prévoir un seul robinet central pour toute cette large surface. Ce qui leur facilite les opérations de coupures. A l'heure où nous mettons sous presse, l'eau courante n'est pas dans les foyers. Il n'y a que ces trombes de pluies qui tombent du ciel et cette neige incessante qui invitent à un peu d'imagination pour disposer de la flotte nécessaire pour les besoins ménagers. Il n'y a qu'à placer un moment le sceau derrière les persiennes pour être servi. Sans avoir besoin de la générosité de la Seaco ni même des services ministériels. On se demande cependant combien cette situation va durer en ces moments de fortes pluviométrie et chutes de neige. Plusieurs espèrent que ce sera avant le retour des élèves car les milliers de mètres cubes qui coulent passent devant l'entrée principale d'une école primaire. Ils iront ensuite faire déborder les caves des immeubles à propos desquels il n'y a pas de s'inquiéter quant à d'éventuels dangers. Du fait que cela dure depuis une décennie et qu'aucun responsable n'a émis des protestations, pourquoi donc les locataires doivent s'affoler. Pour le moment, on a besoin qu'ils fassent preuve de civisme national. Ils doivent penser à voter sans noyer leurs idées dans ces torrents ou plus grave dans ce sachet de lait duquel ils sont privés. Sans également cultiver la moindre colère contre la cherté du marché où la pomme de terre qui frise les 60 DA le kilogramme. Ou encore la viande rouge qui peut atteindre 1 500 DA. A l'occasion du Mawlid Ennabaoui, on a été contraint de payer un poulet à pas moins de 800 DA. N'est-ce pas donc des conditions de vie horribles '
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