Sellal préside l'ouverture officielle de «Constantine, capitale de la culture arabe 2015»

Le lancement de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» a été donné, jeudi soir, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal à la nouvelle salle de spectacle Ahmed Bey de Constantine avec un spectacle gandiose «Malhamet Kacentina» ou «la grande épopée de Constantine» produit par l'Office national de la culture et de l'information (Onci) réalisé par Ali Aïssaoui.Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé un message à l'occasion de l'ouverture officielle de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» et à la célébration de Youm El-Ilm, lu par son conseiller, Mohamed Amar Zerhouni. Ainsi, Constantine a ouvert ses portes pour accueillir ses invités de marque par la célébration de la culture arabe dans toute sa splendeur et sa beauté, dans un contexte marqué par des défis multiples, ajoutant que Constantine s'est toujours prévalue d'un rôle culturel d'avant-garde. «Ses savants réputés par l'abondance de leurs ?uvres dans divers domaines de la science et, en avance sur leur temps, se sont affirmés par le traitement de thèmes inédits à l'époque, à l'instar du tabagisme ou encore des stupéfiants et leurs méfaits sur les êtres et les sociétés», a-t-il révélé. Soulignant que cette ville reste indéfiniment décidée à se forger une gloire à la mesure de ses hommes assoiffés de savoir et épris de liberté. Pour sa part, le SG de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, a précisé que cette festivité est une preuve que l'Algérie a acquis, aujourd'hui une évolution culturelle et que l'Algérie est toujours fidèle à son histoire et restera reconnaissante à tous ses intellectuels, ses écrivains et ses artistes. «Le monde arabe a besoin d'une révolution culturelle et de ses intellectuels qui participeront à son développement», a-t-il ajouté, affirmant, ainsi que Constantine possède un héritage culturel immense. «Elle est le berceau de plusieurs personnages historiques, des moudjahidine et des moudjahidate», a tenu à préciser le secrétaire général de la Ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a, quant à lui, précisé que la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» fait partie du «rayonnement culturel, civilisationnel et politique de l'Algérie de 2015, indiquant que Constantine a une histoire si ancienne et a su, à travers les différentes séquences historiques de son évolution, participer à l'histoire ancienne et récente du pays. Une épopée intitulée Malhamet Kacentina produite par l'Office national de la culture et de l'information regroupant 450 jeunes talents et techniciens a été présentée en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal qui a présidé l'ouverture de la manifestation au nom du président de la République, de la ministre de la Culture, Nadia La bidi, du commissaire de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015», Sami Bencheikh El-Hocine et des invités de marque. Ce spectacle était riche en couleurs, les danseurs et les chorégraphes ont offert à l'assistance des tableaux chorégraphiques harmonieux, en relatant l'histoire de la ville de Constantine à travers cinq épopées distinctes, qui sont les périodes : numide, byzantine, islamique, ottomane et française. Chaque période étant représentée par une scène propre à elle, comportant ses propres chorégraphies, chants et surtout habits. 22 chars ont sillonné les rues de Constantine Mercredi, à la veille du coup d'envoi de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015», une parade de troupes culturelles populaires algériennes et arabes a eu lieu dans les rues de Constantine à travers un convoi de 25 chars qui ont sillonné un itinéraire allant du chalet des Pins en direction de la gare routière de l'est, situé sur le boulevard de la Soummam, et ce, en passant par le pont de Bab El-Kantara, puis en remontant l'avenue Larbi-Ben-M'hidi (Trik Jdida), l'avenue Aouati-Mostefa, le boulevard Kennedy et l'avenue Kouhi-Lakhdar (Djenene Ezzitoun) au milieu d'une foule nombreuse. Chaque pays (au nombre de 22 pays participants) a présenté une facette de son folklore, costumes traditionnels et symboles qui le caractérise sous un ciel illuminé qui a fait pousser des exclamations d'admiration aux nombreux Constantinois qui n'ont pas hésité à sortir de chez eux pour se délecter de ce spectacle de lumière.