Algérie

Sellal l'a annoncé en marge de sa visite à Tébessa La gestion déléguée passée au crible la semaine prochaine



Sellal l'a annoncé en marge de sa visite à Tébessa                                    La gestion déléguée passée au crible la semaine prochaine
Six ans après son lancement en Algérie, la formule de la gestion déléguée, retenue par le ministère des ressources en eaux pour gérer l'AEP de 4 grandes villes du pays (Alger, Annaba, Constantine et Oran), fera l'objet d'une évaluation le 13 octobre 2011 à Oran. C'est le premier responsable du secteur, Abdelmalek Sellal, qui l'a annoncé lundi en marge de sa visite d'inspection à Tébessa. 'Nous allons organiser, le 13 octobre prochain à Oran, un séminaire pour faire le point sur la gestion déléguée, une des premières expériences mondiales réussies et reprise au niveau de certains pays. Il y aura la présence du ministre de l'environnement et probablement celle du ministre de l'intérieur. Les responsables des sociétés qui gèrent les eaux d'Alger, de Constantine et d'Oran seront aussi de la partie', confie-t-il. Il faut dire que cette formule a connu des hauts et des bas. Si la Suez tire bien son épingle du jeu à Alger, il semble que ce n'est pas le cas de la Marseillaise des eaux à Constantine, de l'espagnol, Akbar, à Oran et surtout de l'allemand, Gelsen Wasser AG, à Annaba qui, en avril dernier, a vu son contrat résilié. 'On a maintenu la structure telle que laissée par les allemands et on a installé la semaine passée un encadrement algérien. Et un nouveau directeur générale, le premier responsable de l'office national de l'assainissement cette semaine la gestion déléguée de la ville d'Annaba à un cadre algérien. On verra ce que cela va donner', explique-t-il.
Et parce que la gestion des eaux de la capitale a donné satisfaction, la Suez des eaux a vu son contrat de 117 millions d'euros renouvelé en mars dernier, et ce, pour pendre en charge la gestion des eaux d'Alger et de Tipasa. Le montant du nuveau contrat est de 107 millions d'euros.
Interrogé sur le nombre de visites ministérielles programmées pour la journée de lundi, M. Sellal a expliqué le fait par les inondations d'El-Bayadh.
'Ils partent à El-Bayadh. Chaque fois qu'il y a mort d'homme, le gouvernement se déplace pour prendre les mesures nécessaires', affirme-t-il. 'On le savait à l'avance et, fort heureusement, des dispositions ont été prises. Il y a trois ans, nous avons procédé au confortement de l'oued qui traverse cette ville. Ça a permis de limiter les dégâts, mais il faut faire plus. Auparavant, l'urgence était d'alimenter la population en eau potable. Maintenant, il faut faire attention aux oueds et surtout à la qualité des travaux parce que, généralement, ce sont de petites opérations confiées à l'échelon communal mais les responsables concernés doivent veiller à ce que tout se passe dans les normes. Il ne faut pas faire des économies d'échelle et on a tendance à calibrer l'ouvrage pour des retenues centennales. Mais pour les villes sensibles, tout doit être compté à partir d'une crue millénale.
Certes, ça coûte un peu plus cher, mais vaux mieux faire un travail définitif', explique-t-il encore avant d'ajouter : 'Même si ce travail est fait, cela ne règle pas le problème parce que la difficulté majeure c'est qu'on jette tout dans nos oueds. Autrement dit, il y a un problème de prise en main de l'environnement.'
Pour ce qui est de la viste de M. Sellal dans la wilaya de Tébessa, il a inspecté un barrage achevé, à Safsaf El-Ouesra et un autre en voie de lancement à Ouljet Oued Mellegue dans la commune de Ouenza, dont les eaux partaient vers la Tunisie. D'une capacité de 160 millions de m3, ce barrage de Ouenza est d'importance stratégique. Son implantation répond à un besoin industriel, c'est-à-dire alimenter en eau (15 millions de m3) le complexe phosphatique qui sera réceptionné en 2016. Ceci dit, même si plus la grande partie de ses eaux sera destinée à l'AEP et à l'agriculture.
La réception de cet important barrage est prévue pour 2014.


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