Algérie

Sellal et la retraite à 60 ans



Sellal et la retraite à 60 ans
«L'idée de partir en retraite à l'âge de 40 ans est inconcevable», a estimé le Premier ministre, affirmant que désormais l'âge de départ à la retraite est de 60 ans, comme décidé lors de la dernière réunion de la tripartite. Néanmoins, et pour répondre à la revendication de mouvements syndicaux de plusieurs secteurs, Sellal a annoncé que cette disposition «peut être allégée» pour les métiers pénibles.Abdelmalek Sellal, qui effectuait une visite de travail dans cette ville, a, d'un autre côté, réaffirmé que l'âge de départ à la retraite est de 60 ans, comme entériné lors de la dernière réunion de la tripartite (gouvernement-UGTA-patronat), «L'idée de partir en retraite à l'âge de 40 ans est inconcevable», a déclaré le Premier ministre lors de l'inauguration d'un périmètre d'irrigation dans la commune de Sebaine, évoquant, dans ce contexte, «l'amélioration de l'espérance de vie» des Algériens, laquelle a atteint 77 ans. Il a plaidé, à ce propos, pour une «réhabilitation de la valeur du travail», tout en faisant observer que l'Algérie «ne vit plus dans une période d'aisance financière».Sur un autre plan, Sellal n'a pas cessé, tout au long de sa visite de parler de la feuille de route tracée par le gouvernement afin de renforcer la capacité de production nationale agricole,?industrielle et également celle des raffineries et de la pétrochimie en plus de la formation des cadres. Lors de son passage à l'unité de production de véhicules de la société algérienne Safav-Mb de Aïn Bouchekif spécialisée dans la fabrication de véhicules de marque Mercedes Benz, il?a lancé un appel ferme aux concessionnaires qui devraient tous se tourner vers?la production locale des véhicules, de bus ou de camions qu'ils représentent ou de pièces de rechange. «La loi de finances complémentaire 2013 est claire. Il faut aller vers le lancement de projets industriels ou semi-industriels s'ils veulent continuer en 2017. C'est une obligation de la loi» a-t-il insisté. Et d'ajouter : «Nous sommes la génération qui doit définitivement régler les problèmes économiques du pays. C'est un devoir sacré. Il faut être patriote dans cette affaire», a-t-il lancé lors de sa visite d'infrastructures de production agricole et industrielle. Sellal a insisté sur la nécessité d'aller vers la réduction des importations dans plusieurs domaines tout en axant sur une production au niveau local afin de satisfaire les besoins et aller même vers l'exportation. On cite l'exemple du médicament et du lait. «l'Etat aidera les producteurs de lait et dérivés lors de l'importation de la poudre de lait. Mais à condition qu'ils investissent dans la production». Et d'ajouter : «On doit apprendre à faire le financement mixte sans pour autant toucher le mode social du pays mais plutôt procéder au changement graduel du mode économique. La gratuité est révolue. Les gens doivent comprendre cela.» Le nouveau modèle économique selon Sellal sera basé sur l'investissement, la production et la réalisation. Il exige le changement du regard économique de l'Algérie?à l'horizon 2019-2020. «Nous avons déclaré la guerre contre la non-industrialisation et le non-investissement. Tous les secteurs doivent s'impliquer. On ne reviendra pas en arrière», a-t-il signalé.Souad Labril Sellal a cité comme exemple les raffineries qui sont capables de créer une plus-value et aller vers l'exportation. Sonatrach a enregistré selon lui une amélioration dans le renforcement de la production et des rentrées notamment en 2016. Le Premier ministre a appelé à investir au maximum dans les appareils de forage pour la production. Hassi-Messaoud, selon lui, n'est exploité qu'à seulement 28%. Il a insisté sur l'investissement dans la pétrochimie avec les capacités nationales et en partenariat avec les étrangers. «Il faut rester sur le mode 51/49. On doit axer sur la transformation afin de créer des postes de travail, une plus-value et également donner une forte base industrielle en Algérie», a-t-il estimé. A la fin de sa visite, Sellal a assisté à une présentation sur le complexe industriel de montage de véhicules de marque Hyundai, du Groupe Tahkout à la zone industrielle de Zaâroura.?


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