Sellal devant la société civile « Le peuple a mis son destin entre les mains de l'homme de la réconciliation nationale »

Il a soutenu, comme pour chasser le mauvais sort, que le peuple algérien est « sage » et « visionnaire » et qu'il connaît où sont ses intérêts et ceux de son pays. « Le peuple est maître de sa décision et personne ne peut lui mposer de choix », a-t-il estimé. M. Sellal a également tenu à mettre son empreinte pour recadrer le débat après la polémique sur le rôle de l'ANP. « Si débat il y a, celui-ci doit porter sur le développement du pays et les meilleurs mécanismes pour lui donner de nouvelles perspectives », a-t-il précisé. Car, pour le Premier ministre, « il n'est pas de tout sage et n'est dans l'intérêt de personne » de semer la « division » et la « haine » dans le pays. Pour lui, le peuple a choisi son camp en mettant son destin « entre les mains de l'homme de la réconciliation nationale ». Et ce n'est pas sans raison, car « c'est là où se trouve son intérêt », assène-t-il Reste que, selon lui, l'urgence c'est aussi d'?uvrer à renforcer le « front intérieur » et préserver, « quel qu'en soit le prix », l'unité nationale. Là encore, le chef de l'exécutif est péremptoire : « Si le front intérieur est solide et homogène, il n'y a aucune raison d'avoir peur ». Il a soutenu que les efforts de l'Etat pour un Etat social ne sont pas une simple vue d'esprit, mais des choses papables et vérifiables sur le terrain. « Je le dis encore une fois, l'Etat n'abandonnera pas son peuple et ne ménagera aucun effort pour lui offrir toutes les opportunités possibles pour son épanouissement sans marginalisation ni exclusion », souligne-t-il. Pour lui, l'orientation de l'Algérie est tournée vers l'avenir et que « personne ne pourra la faire dévier de cette voie », lance-t-il. Abdelmalek Sellal a tenu à rendre hommage à la femme algérienne. C'est ainsi qu'il a rappelé les réformes politiques initiées par le président de la République qui ont eu pour effet de renforcer davantage la place de la femme au sein de la société et les institutions nationales. La rencontre du Premier ministre avec les représentants de la société civile a été marquée par l'intervention du P/APW qui a appelé le président de la République à se porter candidat à l'élection présidentielle. Un appel justifié, selon lui, pour permettre au chef de l'Etat de « poursuivre son chemin dans l'édification de l'Algérie de demain ». Pour sa part, le wali de Aïn Defla a mis en avant les préoccupations des citoyens de la région. Tout en reconnaissant les efforts de l'Etat dans la région, il n'en demeure pas moins que des lacunes subsistent, notamment, dans les secteurs de la santé, des transports et de l'habitat. Le Premier ministre a reconnu qu'il y a toujours des insuffisances à combler. Mais pour lui, il y a un changement radical dans le pays, « et ce à tous les niveaux ». Il cite l'exemple de Aïn Defla qui a beaucoup changé alors que les conditions de vie de ses citoyens se sont nettement améliorées.