Décidément la chute des prix du baril de pétrole et ses répercussions sur la situation socioéconomique du pays ne laisse personne indifférent. Dès lors tous les regards sont focalisés sur le gouvernement. Et à ce titre une question est sur toutes les lèvres :Décidément la chute des prix du baril de pétrole et ses répercussions sur la situation socioéconomique du pays ne laisse personne indifférent. Dès lors tous les regards sont focalisés sur le gouvernement. Et à ce titre une question est sur toutes les lèvres :Que fera l'exécutif pour faire face à la dégringolade du prix de l'or noir ' Au Conseil de la nation les sénateurs, au même titre que l'ensemble des Algériens, ne cachent pas leurs appréhensions. Eux aussi s'inquiètent, en effet, des conséquences de la baisse des prix du pétrole sur l'économie nationale et veulent, par voie de conséquence, connaître l'attitude que va adopter le gouvernement et les mesures qu'il compte prendre pour y faire face.Pour ce faire ils comptent, à tout le moins certains d'entre eux, interpeller le Premier ministre Abdelmalek Sellal afin qu'il vienne s'expliquer devant eux et donc de vive voix sur cette donne. En termes plus clairs le chef du gouvernement est sur le point d'être « convoqué » par les sénateurs. « Cela se fera conformément aux dispositions des textes de loi en vigueur » nous a indiqué hier le sénateur FLN, Bedaida Bouzid, en marge de la séance plénière consacrée à l'adoption de trois projets de loi.Notre interlocuteur a explicitement cité l'article 133 de la Constitution et les articles 65, 66 et 67 de la loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre ces deux chambres du Parlement et le gouvernement. « Les membres du Parlement peuvent interpeller le gouvernement sur une question d'actualité. Les commissions du Parlement peuvent entendre les membres du gouvernement » stipule l'article 133 de la Constitution. L'article 65 de la loi organique sus-citée explicite cet article de la loi fondamentale. Il stipule, en effet, que « conformément à l'article 133 de la Constitution, les membres du Parlement peuvent interpeller le gouvernement sur une question d'actualité.Le texte de l'interpellation, signé, selon le cas, par trente (30) députés ou trente (30) membres du Conseil de la nation est communiqué au chef du gouvernement par le président de l'Assemblée populaire nationale ou celui du Conseil de la nation dans les quarante-huit (48) heures de son dépôt ». Combien de sénateurs adhèrent à cette initiative '« Nous sommes actuellement une vingtaine à avoir signé le texte de l'interpellation, mais nous sommes très confiants s'agissant de dépasser le cap de 30 signatures » a précisé Bouzid Bedaida. Interpellé sur l'attitude que pourra adopter le président du Conseil de la nation notre interlocuteur a indiqué que « Bensalah est tenu de respecter la volonté des sénateurs et les dispositions juridiques en vigueur ».Selon l'article 66 de la loi organique « le bureau de l'Assemblée populaire nationale ou celui du Conseil de la nation fixe, en concertation avec le gouvernent, la séance dans laquelle doit être examinée l'interpellation. Celle-ci doit avoir lieu, au plus tard, dans les quinze (15) jours suivant la date de dépôt ». L'article 67 de la loi organique énonce qu'« au cours de ladite séance de l'Assemblée nationale populaire ou du Conseil de la nation, le délégué des auteurs de l'interpellation fait un exposé sur l'objet de son interpellation.Le gouvernement répond ». Un autre sénateur FLN, Ahmed Mhamedi, dira à son tour que « nous voulons que le gouvernement nous donne plus de précision sur les conséquences de la chute du prix de pétrole et sur les mesures qu'il compte initier et ce dans le seul but d'éclairer et de rassurer un peu plus les citoyens ».Que fera l'exécutif pour faire face à la dégringolade du prix de l'or noir ' Au Conseil de la nation les sénateurs, au même titre que l'ensemble des Algériens, ne cachent pas leurs appréhensions. Eux aussi s'inquiètent, en effet, des conséquences de la baisse des prix du pétrole sur l'économie nationale et veulent, par voie de conséquence, connaître l'attitude que va adopter le gouvernement et les mesures qu'il compte prendre pour y faire face.Pour ce faire ils comptent, à tout le moins certains d'entre eux, interpeller le Premier ministre Abdelmalek Sellal afin qu'il vienne s'expliquer devant eux et donc de vive voix sur cette donne. En termes plus clairs le chef du gouvernement est sur le point d'être « convoqué » par les sénateurs. « Cela se fera conformément aux dispositions des textes de loi en vigueur » nous a indiqué hier le sénateur FLN, Bedaida Bouzid, en marge de la séance plénière consacrée à l'adoption de trois projets de loi.Notre interlocuteur a explicitement cité l'article 133 de la Constitution et les articles 65, 66 et 67 de la loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'APN et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre ces deux chambres du Parlement et le gouvernement. « Les membres du Parlement peuvent interpeller le gouvernement sur une question d'actualité. Les commissions du Parlement peuvent entendre les membres du gouvernement » stipule l'article 133 de la Constitution. L'article 65 de la loi organique sus-citée explicite cet article de la loi fondamentale. Il stipule, en effet, que « conformément à l'article 133 de la Constitution, les membres du Parlement peuvent interpeller le gouvernement sur une question d'actualité.Le texte de l'interpellation, signé, selon le cas, par trente (30) députés ou trente (30) membres du Conseil de la nation est communiqué au chef du gouvernement par le président de l'Assemblée populaire nationale ou celui du Conseil de la nation dans les quarante-huit (48) heures de son dépôt ». Combien de sénateurs adhèrent à cette initiative '« Nous sommes actuellement une vingtaine à avoir signé le texte de l'interpellation, mais nous sommes très confiants s'agissant de dépasser le cap de 30 signatures » a précisé Bouzid Bedaida. Interpellé sur l'attitude que pourra adopter le président du Conseil de la nation notre interlocuteur a indiqué que « Bensalah est tenu de respecter la volonté des sénateurs et les dispositions juridiques en vigueur ».Selon l'article 66 de la loi organique « le bureau de l'Assemblée populaire nationale ou celui du Conseil de la nation fixe, en concertation avec le gouvernent, la séance dans laquelle doit être examinée l'interpellation. Celle-ci doit avoir lieu, au plus tard, dans les quinze (15) jours suivant la date de dépôt ». L'article 67 de la loi organique énonce qu'« au cours de ladite séance de l'Assemblée nationale populaire ou du Conseil de la nation, le délégué des auteurs de l'interpellation fait un exposé sur l'objet de son interpellation.Le gouvernement répond ». Un autre sénateur FLN, Ahmed Mhamedi, dira à son tour que « nous voulons que le gouvernement nous donne plus de précision sur les conséquences de la chute du prix de pétrole et sur les mesures qu'il compte initier et ce dans le seul but d'éclairer et de rassurer un peu plus les citoyens ».
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Posté Le : 08/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com