Algérie

Sellal dans le fief de SaâdaniIL SERA DEMAIN À EL OUED ET MERCREDI À BISKRA



Sellal dans le fief de SaâdaniIL SERA DEMAIN À EL OUED ET MERCREDI À BISKRA
Infatigable SellalCette pause n'arrange pas les affaires du Premier ministre qui ambitionne de terminer sa tournée dans les 48 wilayas du pays avant la fin de l'année.Le Premier ministre, Abdelmalkek Sellal, reprend son périple à travers les différentes wilayas du pays. Après une pause de dix jours, il se rendra demain, 3 décembre, dans la wilaya d'El Oued pour y effectuer une visite de travail et d'inspection. Le lendemain, soit mercredi 4 décembre, il rejoindra directement la wilaya de Biskra où des projets à inspecter et d'autres à lancer l'attendent. Cette pause de dix jours, observée depuis la visite effectuée à Relizane le 23 novembre dernier, est imposée par d'autres activités inscrites dans l'agenda du Premier ministre qui l'ont contraint de rester à Alger avant de s'envoler pour Genève. Le 25 novembre, il a reçu à Alger le maire de Paris, Bertrand Delanoë, en visite de travail de deux jours en Algérie. Le même jour, M.Sellal s'est entretenu avec Kim Darroch, conseiller principal de sécurité nationale du Premier ministre britannique, en visite de travail en Algérie dans le cadre de la tenue de la 2ème session du partenariat stratégique de sécurité.Deux jours plus tard, soit le 27 novembre, le Premier ministre a reçu le ministre tanzanien de l'Energie et des Mines, Murhongo Sospeter, qui a effectué une visite en Algérie.Le 28 novembre, M.Sellal s'est rendu à Genève, en Suisse, pour prendre part au 50e anniversaire de l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), pour représenter l'Algérie, invité d'honneur de l'événement.Cet agenda a poussé le gouvernement à ne programmer aucune sortie durant cette période. Mais cette pause n'arrange pas les affaires du Premier ministre qui ambitionne de terminer sa tournée dans les 48 wilayas du pays avant la fin de l'année.Un défi pas facile à réaliser surtout qu'il reste 17 wilayas à faire et le temps qui nous sépare de la fin de l'année est de moins d'un mois. A moins de doubler le rythme des visites pour atteindre les quatre par semaine, ce défi est impossible à réussir. En tout état de cause, le gouvernement doit achever son programme des visites avant la convocation du corps électoral qui se fera, en principe et selon les délais légaux, avant le 9 janvier 2014.D'autant plus que déjà des partis de l'opposition et des observateurs accusent le gouvernement de faire une campagne électorale avant l'heure en faveur d'un4e mandat pour le chef de l'Etat.Cette accusation a poussé le Premier ministre à réagir par lui-même pour s'en défendre. A Relizane, lors de la rencontre avec les représentants de la société civile, il s'est fait un devoir de faire une mise au point sur ces soupçons, sans toutefois souffler mot surl'éventuelle candidature de Bouteflika à une autre mandature.«Il y a ceux qui interprètent nos sorties pour dire que nous sommes en campagne électorale. Mais nous sommes loin de là. Notre souci est de réaliser le programme que nous avons tracé à travers toutes les wilayas et communes du pays», a-t-il alors répliqué.Abdelmalek Sellal n'est pas le seul à réagir à ces accusations. Avant-hier, 30 novembre, c'est le président du Tadjamouâ Amel El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, également ministre dans le gouvernement, qui les a démenties.Lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la Rencontre nationale sur la femme, il a précisé: «Jusqu'à avril prochain, le gouvernement est tenu de réaliser le programme du Président Bouteflika. Les sorties du Premier ministre sont de ce fait une chose normale et naturelle qui n'ont rien à voir avec une prétendue campagne électorale», a-t-il affirmé.Sauf que contrairement à Sellal, Amar Ghoul a réitéré que son parti soutiendra la candidature de Bouteflika pour un 4e mandat affirmant que «Bouteflika est notre candidat et nous sommes avec lui corps et âme».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)