Algérie

Sellal à propos de la situation à Ghardaïa



Sellal à propos de la situation à Ghardaïa
«Nous trouverons dans les prochains jours, par le dialogue et de la meilleure manière, une solution définitive à la situation qui prévaut à Ghardaïa, en application de l'instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika», a affirmé le Premier ministre, hier.Abdelmalek Sellal, qui répondait aux questions des membres du Conseil de la nation sur le plan du gouvernement, a ajouté : «Nous parviendrons à un résultat. Nous devons trouver une solution définitive. En fin de compte, les lois de la République seront appliquées et la justice jouera son rôle pleinement, conformément à ces lois.» Le Premier ministre prévoit également un déplacement dans cette wilaya.«Nous irons pour trouver des solutions définitives au conflit», s'est-il engagé. Les deux communautés seront réunies dans un «cadre se-rein» pour trouver ensemble les solutions adéquates. «Il est inconcevable que ce conflit perdure. Nous sommes tous algériens et nos langues sont l'arabe et le tamazight», a-t-il dit, soulignant que l'unité nationale «est une ligne rouge à ne pas franchir». Par ailleurs,et à propos de la charte de la réconciliation nationale, le Premier ministre a souligné, lors d'un point de presse animé à sa sortie du Sénat, la nécessité «d'appliquer dans son intégralité» la charte de la réconciliation nationale, malgré l'existence de «certaines lacunes».Abdelmalek Sellal a évoqué à ce propos «les problèmes que rencontrent certaines personnes ayant bénéficié des mesures de la réconciliation, mais qui sont interdites de quitter le territoire national en raison de la carte rouge».Pour pallier la situation, rappelle Sellal, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait donné récemment une instruction «ferme» qui stipule que le magistrat «est seul habilité à autoriser ou interdire ces personnes de sortie à l'étranger». M. Sellal a insisté sur le parachèvement du processus de réconciliation nationale qui constitue, selon lui, un «acte civilisé», appelant «les Algériens à se réconcilier entre eux».«Malgré les efforts consentis, nous n'avons pas encore réalisé les résultats escomptés en ce qui concerne l'aspect civilisationnel».«Le FIS ne reviendra pas»«La question du retour du parti dissous, le FIS, sur la scène nationale «est tranchée depuis des années», a indiqué le Premier ministre. La loi sur les partis est «claire à ce sujet et elle a été appliquée à la lettre», a-t-il rappelé. Le FIS en tant que parti ne figure pas sur notre agenda, a encore dit Abdelmalek Sellal, soulignant que certains dirigeants du parti dissous ont été convoqués en tant que personnalités afin de participer aux consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Le président de la République, en personne, a donné des instructions pour qu'«aucun Algérien ne soit exclu», a-t-il soutenu.




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