Algérie


Sellal
La baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux devrait causer un recul d'environ 35 milliards de dollars des ressources de l'Algérie en 2015, a indiqué hier à Alger le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.La baisse des cours du pétrole sur les marchés internationaux devrait causer un recul d'environ 35 milliards de dollars des ressources de l'Algérie en 2015, a indiqué hier à Alger le Premier ministre, Abdelmalek Sellal."La baisse brutale des cours des hydrocarbures, qui risque de durer, impacte les ressources de notre pays. Il s'agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l'ensemble de l'année 2015", a souligné M. Sellal lors d'une rencontre avec la communauté universitaire et académique organisée par le Conseil national économique et social (CNES). Les conséquences d'"une baisse étalée" des cours, a poursuivi le Premier ministre, seront la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l'accroissement de la dette publique interne.Pour M. Sellal, cette conjoncture "difficile" plaide pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". "La conjoncture actuelle est certes difficile mais elle offre aussi une excellente opportunité d'introspection et de prise de décisions audacieuses pour construire une nouvelle vision économique et modifier nos modes de fonctionnement et de régulation", en pariant, selon lui, sur la croissance, a indiqué encore le Premier ministre.Dans ce contexte, le gouvernement avait validé un modèle de croissance de l'économie nationale et un cadrage budgétaire du programme quinquennal 2015/2019, qui prenaient en compte la dégradation possible des cours des hydrocarbures, a expliqué M. SellalEn outre, "en décembre 2014, le chef de l'Etat a fixé le cap de la réponse nationale à la contraction des revenus pétroliers.Rationaliser les dépenses, mieux maîtriser le commerce extérieur et les flux de capitaux et poursuivre le développement socioéconomique du pays", a-t-il ajouté.Sur les six premiers mois de 2015, les recettes et les finances publiques de l'Algérie ont été fortement affectées par la chute des prix du pétrole qui s'est traduite par une forte baisse des exportations des hydrocarbures.Ces exportations sont passées de 31,79 milliards de dollars au premier semestre 2014 à 18,1 milliards de dollars à la même période de l'année en cours, soit une baisse de 43,1%, Selon les chiffres de la Banque d'Algérie. En 2014, les exportations d'hydrocarbures ont atteint 58,34 milliards de dollars contre 63 milliards en 2013. En conséquence, les recettes de la fiscalité pétrolière ont atteint 1.254,9 milliards de DA à fin juin 2015 contre 1.518,3 milliards de DA au second semestre 2014 et 1.870 milliards de DA au premier semestre 2014.Les ressources du FRR ont également chuté à 3.441,3 milliards de DA à fin juin 2015, subissant une érosion drastique de l'ordre de 1.714,6 milliards de DA entre fin juin 2014 et fin juin 2015, soit une réduction de 33,3% en l'espace de douze mois, selon la Banque d'Algérie.Le Conseil national économique et social (CNES) tient, depuis hier matin, à Alger une rencontre, avec la participation d'experts nationaux et étrangers, destinée à mesurer l'impact et à cerner les défis de l'effondrement des cours pétroliers sur l'économie nationale.Trois panels de discussionsLe premier panel devra débattre de l'évolution de l'économie mondiale depuis la crise des "Subprimes" de 2008, avec un accent particulier sur le retournement du marché international des hydrocarbures. Le deuxième panel aura pour objet de traiter les principaux éléments-diagnostic caractérisant l'économie nationale, essentiellement appréciés par rapport à un benchmark international de règles, de bonnes pratiques et de standards, de plus en plus exigeants.Le troisième panel devra, quant à lui, débattre des élémentsdiagnostic ainsi dévoilés par les deux premiers panels ainsi que des recommandations et préconisations à soumettre à l'appréciation des plus hautes autorités nationales, afin qu'elles puissent statuer en toute connaissance de cause. I.A."La baisse brutale des cours des hydrocarbures, qui risque de durer, impacte les ressources de notre pays. Il s'agit de 33 à 35 milliards de dollars en moins sur l'ensemble de l'année 2015", a souligné M. Sellal lors d'une rencontre avec la communauté universitaire et académique organisée par le Conseil national économique et social (CNES). Les conséquences d'"une baisse étalée" des cours, a poursuivi le Premier ministre, seront la contraction des ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) et l'accroissement de la dette publique interne.Pour M. Sellal, cette conjoncture "difficile" plaide pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". "La conjoncture actuelle est certes difficile mais elle offre aussi une excellente opportunité d'introspection et de prise de décisions audacieuses pour construire une nouvelle vision économique et modifier nos modes de fonctionnement et de régulation", en pariant, selon lui, sur la croissance, a indiqué encore le Premier ministre.Dans ce contexte, le gouvernement avait validé un modèle de croissance de l'économie nationale et un cadrage budgétaire du programme quinquennal 2015/2019, qui prenaient en compte la dégradation possible des cours des hydrocarbures, a expliqué M. SellalEn outre, "en décembre 2014, le chef de l'Etat a fixé le cap de la réponse nationale à la contraction des revenus pétroliers.Rationaliser les dépenses, mieux maîtriser le commerce extérieur et les flux de capitaux et poursuivre le développement socioéconomique du pays", a-t-il ajouté.Sur les six premiers mois de 2015, les recettes et les finances publiques de l'Algérie ont été fortement affectées par la chute des prix du pétrole qui s'est traduite par une forte baisse des exportations des hydrocarbures.Ces exportations sont passées de 31,79 milliards de dollars au premier semestre 2014 à 18,1 milliards de dollars à la même période de l'année en cours, soit une baisse de 43,1%, Selon les chiffres de la Banque d'Algérie. En 2014, les exportations d'hydrocarbures ont atteint 58,34 milliards de dollars contre 63 milliards en 2013. En conséquence, les recettes de la fiscalité pétrolière ont atteint 1.254,9 milliards de DA à fin juin 2015 contre 1.518,3 milliards de DA au second semestre 2014 et 1.870 milliards de DA au premier semestre 2014.Les ressources du FRR ont également chuté à 3.441,3 milliards de DA à fin juin 2015, subissant une érosion drastique de l'ordre de 1.714,6 milliards de DA entre fin juin 2014 et fin juin 2015, soit une réduction de 33,3% en l'espace de douze mois, selon la Banque d'Algérie.Le Conseil national économique et social (CNES) tient, depuis hier matin, à Alger une rencontre, avec la participation d'experts nationaux et étrangers, destinée à mesurer l'impact et à cerner les défis de l'effondrement des cours pétroliers sur l'économie nationale.Trois panels de discussionsLe premier panel devra débattre de l'évolution de l'économie mondiale depuis la crise des "Subprimes" de 2008, avec un accent particulier sur le retournement du marché international des hydrocarbures. Le deuxième panel aura pour objet de traiter les principaux éléments-diagnostic caractérisant l'économie nationale, essentiellement appréciés par rapport à un benchmark international de règles, de bonnes pratiques et de standards, de plus en plus exigeants.Le troisième panel devra, quant à lui, débattre des élémentsdiagnostic ainsi dévoilés par les deux premiers panels ainsi que des recommandations et préconisations à soumettre à l'appréciation des plus hautes autorités nationales, afin qu'elles puissent statuer en toute connaissance de cause. I.A.




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