Des universitaires algériens ouvrent la parenthèse sur la mauvaise gestion du dossier des concours pour l'inscription au « Doctorat » et s'interrogent sur l'absence d'une politique fiable quant aux critères pour la sélection des candidats. De ce fait, ces derniers soulignent l'importance de ce dossier tout en invitant les responsables des universités de prendre en considération leurs inquiétudes au sérieux.
Il a été constaté que certaines universités se sont basées, pour une première sélection, sur des notes ou moyennes pour sélectionner un certain nombre de candidats. Ce critère premier, qui est la note, introduit un biais injuste qui élimine nombre de candidats considérés comme meilleurs dans leurs Universités. Ces dernières, surtout les anciennes, qui sont sévères dans la notation, constatent leurs candidats éliminés à l'avantage des candidats issus des universités qui notent avec largesse. Cela est connu et prouvé. La note n'est pas du tout un indicateur fiable pour les concours nationaux. Certains responsables le savent, le reconnaissent, mais ne peuvent agir ! Pourquoi ' Exemple : un major de promotion d'une Université, qui est un excellent élève, ayant une note de 13 sur 20 n'a pas été admis. Que dire de ceux qui ont 12 ou 11 qui sont aussi considérés comme très bons étudiants durant tout leur cursus. D'après les classements observés, on peut constater sans difficulté les universités qui reviennent souvent et ce, là où leurs candidats s'inscrivent. Logique, puisqu'ils se présentent avec des notes 'anormales' qui atteignent 18 sur 20 ; ils raflent en conséquence toutes les places ou du moins la majorité. « Nous pensons qu'il y a une grave injustice et qu'il aurait été plus correct et plus logique de commencer la première sélection par un concours écrit et oral ; il est donc urgent de revoir les critères de sélection sur des bases plus équitables, s'interroge un candidat. »
Posté Le : 11/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nasser
Source : www.reflexiondz.net