La 1re édition de sélection des projets de start-up ayant participé au concours lancé le 1er février par la maison de l'entrepreneuriat de l'université Yahia-Farès s'est déroulée hier à la grande salle de conférences du pôle universitaire de Médéa, en présence des membres du jury, d'enseignants et étudiants et des sponsors.Pour le choix des idées de projets présentées par les étudiants ayant participé au concours, le jury a mis en place un certain nombre de critères d'évaluation basée sur la clarté, le caractère innovant de l'idée de projet, l'accès au marché et le type de clientèle, l'état d'avancement, etc.
À l'issue de ces délibérations, le jury a sélectionné 6 projets répondant aux critères d'évaluation portant sur la conception de logiciels électroniques de localisation et d'échanges entre organisations et entreprises sur les produits et marchandises, le calendrier de traitement des récoltes, fabrication de drones pour un usage dans le domaine agricole, appareil électronique détectant les accidents de la route, production d'imprimantes 4D, livraison sur demande.
La cérémonie de présentation des projets a été marquée par des interventions d'enseignants et membres du jury venant d'écoles de management, de l'Ecole polytechnique d'Alger, de l'hydraulique de Blida, de l'Ecole nationale de planification et de statistiques et des enseignants de l'université de Médéa.
Dans son allocution d'ouverture des travaux du jury, le recteur de l'université de Médéa, Mohamed Hamidi, a rappelé le contexte dans lequel intervient la sélection de start-up qui, a-t-il dit, vont bénéficier de sessions de formation et d'accompagnement par l'incubateur de l'université, précisant que la force de la start-up est sa capacité d'innovation. "La force de toute économie s'appuie sur l'innovation qui est la colonne vertébrale pour trouver l'appui nécessaire de l'université qui n'est pas seulement un espace d'enseignement, mais aussi un espace de création et de recherche scientifique.
Et qu'à ce titre, l'université doit accompagner les porteurs d'idées innovantes contenues dans les mémoires de master et de doctorat", a-t-il soutenu. Parlant de business model canevas comme outil décisionnel pour une approche entrepreneuriale, le professeur Fateh Kezim de l'ENPS a passé en revue les concepts d'innovation incrémentale et d'innovation de rupture qui différentient les idées de projet de start-up.
M. Mounir Delal, professeur à l'Ecole nationale supérieure de management (ENSM) d'Alger, a prononcé une communication intitulée "la formation entrepreneuriale, étape élémentaire dans le processus de création d'une start-up", en présentant des éléments sur la formation et l'information qui constituent des volets importants dans l'étape de pré-incubation du projet.
Entrepreneuriat et intrapreneuriat sont aussi des opportunités pour faire émerger des idées de projets et donnent la possibilité à des étudiants de pouvoir inscrire leurs start-up sur une trajectoire de lancement et d'embuer de la culture d'entreprise, selon M. Fayçal Zemmouri, enseignant.
M. EL-BEY
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Posté Le : 18/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : EL BEY M
Source : www.liberte-algerie.com