Algérie

Seïf al Islam Kadhafi serait en territoire nigérien Libye


Le fils du défunt Mouammar Kadhafi, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) Seïf al Islam Kadhafi, qui tenterait de se rendre à la CPI craint pour sa vie s'il est capturé en Libye, ce dernier n'aurait donc pas encore trouvé le moyen de s'y rendre et a franchi la frontière de la Libye avec le Niger avant-hier, selon un responsable du Conseil national de transition (CNT) qui tient à conserver l'anonymat et qui a évincé l'ancien "guide" du pouvoir. Le fils recherché de l'ancien guide, protégés par les touaregs, attend une confirmation pour organiser sa sortie, il y a un contact avec le Mali, l'Afrique du Sud et un autre pays voisin. Les options de Seïf al Islam demeurent limitées en raison des poursuites engagées par la CPI pour son rôle dans la répression contre l'insurrection. Cela pourrait expliquer son apparente volonté, confirmée par des enregistrements des services de renseignement transmis aux autorités intérimaires, de négocier sa reddition avec la CPI. La cour tente toujours d'obtenir des précisions sur la situation et les intentions du fils de Kadhafi ainsi que celles de l'ancien chef du renseignement libyen, Abdoullah el Senussi, également sous le coup d'un mandat d'arrêt international, les deux toujours en fuite, se trouvant ensemble et sont protégés par des nomades touaregs. Selon la même source du CNT, le plus jeune fils de Kadhafi qui a souvent été présenté comme le membre le plus libéral de la famille avant d'adopter une position jusqu'au-boutiste face au soulèvement des rebelles qui ont conquis la capitale Tripoli, en août dernier veut qu'on lui envoie un avion, et veut des garanties. D'autre part, Un porte-parole de la CPI a précisé que l'instance judiciaire tentait de confirmer les déclarations de la source interne au CNT et de mettre sur pied les dispositions du transfert des deux fuyards.
L'ONU met fin au mandat d'intervention en Libye
Sept mois après le début de l'intervention contre le régime Kadhafi, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin, avant-hier, au mandat autorisant le recours à la force en Libye, en dépit des appels du gouvernement de transition libyen pour sa prolongation. Une résolution du Conseil, adoptée à l'unanimité, met fin à la zone d'exclusion aérienne et à l'autorisation du recours à la force pour protéger les civils, à compter de 23H59 (heure libyenne) le 31 octobre prochain. De son côté, l'Otan, qui avait pris en charge les opérations militaires, s'est réunie hier à Bruxelles, pour déclarer formellement la fin des frappes aériennes, malgré les appels du nouveau régime. La résolution du Conseil de sécurité allège l'embargo international sur les armes, de manière à ce que le CNT puisse en acquérir pour assurer la sécurité nationale. Le CNT a déclaré la "libération" formelle de la Libye le 23 octobre dernier, soit trois jours après la mort de Mouammar Kadhafi. Le feu vert du Conseil de sécurité en février et en mars dernier pour une zone d'exclusion militaire et des frappes aériennes avait divisé les quinze pays membres. A noter que la Russie, la Chine, l'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde avaient accusé l'OTAN d'outrepasser le mandat qui leur avait été donné. Gérard Araud, l'ambassadeur de France à l'ONU a exprimé la fierté de son pays pour avoir pris part aux opérations, ajoutant qu'il s'agissait de la libération de la Libye avec le soutien de tous les pays qui voulaient être partie prenante à cette expérience magnifique. Mais, le Conseil de sécurité est resté divisé jusqu'à la fin. Vitali Tchourkine, l'ambassadeur russe, a estimé que les deux résolutions avaient été outrepassées. Il a parlé de "nombre de violations" de ces résolutions et estimé que "des leçons devront être tirées" au Conseil de sécurité après les frappes militaires qui ont duré sept mois et qui ont joué un rôle essentiel dans la chute du régime Kadhafi. M. Araud n'avait à répondre que par :"Laissons l'histoire juger". L'ambassadrice américaine, Susan Rice, s'est exprimée sur le même mode, que cette résolution clôt ce que l'histoire jugera comme un chapitre dont le Conseil de sécurité pourra s'enorgueillir. Elle a salué, par ailleurs, la perspective d'une Libye libre et participative avec la participation de tout le peuple, peu importe le sexe et la religion. Quant au britanique William Hague, le ministre des Affaires étrangères a salué cette résolution comme une nouvelle étape importante vers un avenir pacifique et démocratique pour la Libye. Dans sa résolution, le Conseil réitère la nécessité d'une période de transition orientée vers l'engagement à la démocratie, la bonne gouvernance, l'exercice de la loi, la réconciliation nationale et le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales du peuple de Libye. Sans référence explicite aux conditions floues de la mort du colonel Kadhafi, les Quinze "exhortent les autorités libyennes à se garder de toutes représailles, y compris les détentions arbitraires et les exécutions extrajudiciaires.'
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