Algérie

Séduisante en Espagne, sans éclat au Mexique et en Afrique du Sud



Séduisante en Espagne, sans éclat au Mexique et en Afrique du Sud
,L'équipe nationale algérienne de football, qualifiée pour sa 4e phase finale de Coupe du monde à l'occasion du Mondial-2014 qui s'ouvrira jeudi au Brésil, avait déjà eu cet immense honneur en disputant auparavant trois éditions respectivement en 1982 (Espagne), 1986 (Mexique) et 2010 (Afrique du Sud).Les Verts, seuls représentants du monde arabe à cette manifestation universelle au pays de la Samba, ont obtenu leur qualification lors des barrages qualificatifs, aux dépens du Burkina Faso. Battus (3-2) au match aller disputé à Ouagadougou, les joueurs du sélectionneur Vahid Halilhodzic ont réussi à inscrire «le but du bonheur », au match retour joué le 19 novembre au stade Mustapha-Tchaker de Blida grâce à une réalisation de Madjid Bougherra. Sa première participation en 1982 en terre espagnole, est à marquer d'une pierre blanche, car elle avait permis à tout un peuple de passer une nuit de rêve, suite à la mémorable victoire (2-1) à Gijon, sur l'ogre allemand (RFA à l'époque), double détenteur de la couronne mondiale (1954 et 1974), avant d'ajouter un 3e titre en 1990. En ce jour du 16 juin 1982 au stade d'El Molinon de Gijon, Rabah Madjer et Lakhdar Belloumi s'étaient fait découvrir au monde après avoir crucifié le gardien allemand Schumacher, et terrassé l'Allemagne qui avait, du haut de son piédestal, bien du mal à résister à la vista et au culot de onze petits lutins déterminés à faire une entorse à la logique qu'impose la force allemande et d'affirmer la nouvelle identité du football algérien et arabe. L'Algérie de Cerbah, Merzekane, Guendouz, Fergani, Belloumi, Madjer, Bensaoula et d'Assad, tous formés par des clubs locaux, auxquels s'étaient ajoutés les Korichi, Mansouri, Dahleb et autre Zidane qui ont apporté leur expérience acquise sur les terrains européens, avait fait une entrée en matière fracassante qui a sidéré le monde du football. Ce succès aurait pu faire un long chemin dans cette édition, n'eut été le match de la «honte» dont ont été les «héros» les équipes de la RFA et de l'Autriche qui avaient, dans une parodie de football, entraîné l'élimination, au goal average, de l'équipe algérienne victorieuse pourtant une deuxième fois face au Chili (3-2). Une élimination avec les honneurs pour une sélection algérienne qui venait d'inscrire son nom en lettres d'or dans le gotha du football mondial, après des prestations remarquables qui laissaient présager des lendemains radieux pour une génération de joueurs exceptionnels qui permettront quatre ans après à l'Algérie d'être de nouveau présente au rendezvous planétaire qu'a abrité le Mexique, avec l'ambition de franchir une nouvelle étape dans leur ascension vers les cimes du football mondial. En dépit du fait que l'équipe avait pratiquement gardé la même ossature de 1982, notamment Guendouz, Mansouri, Madjer, Belloumi et Assad ainsi que l'entraîneur national, Rabah Saâdane, les résultats n'étaient malheureusement pas à la hauteur des ambitions et des attentes des Algériens au Mondial-1986, malgré deux bonnes prestations face à l'Irlande du Nord (1-1) et au Brésil (0-1). La sévère défaite subie contre l'Espagne (0-3), a laissé comme un goût d'inachevé pour cette belle équipe algérienne qui méritait beaucoup mieux que cette élimination précoce. En 1986 au Mexique, les Verts sont redescendus de leur nuage qu'avait fait d'eux des héros nationaux, quatre ans plutôt en Espagne.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)