Algérie

Seddouk


Seddouk
Un enseignant réclame sans succès, depuis 2010, un poste aménagé que ses médecins lui recommandent pourtant.Exacerbé par des démarches et requêtes sans suite, il radicalise sa protestation pour observer une grève de la faim dès le premier jour de la rentrée scolaire (7 septembre). «Etat dépressif réactionnel ayant engendré diabète et hypertension artérielle, nécessite un poste loin d'une atmosphère stressante et bruyante» a conclu le psychiatre, son médecin traitant sur un certificat médical qu'il lui a établi pour faire valoir ses droits. «Le patient présente une affection chronique ?qui nécessite un changement de poste loin des contacts avec les élèves», précise son confrère de la médecine de travail. La tutelle lui fait toujours «la sourde oreille».«Apres avoir épuisé toutes les voies de recours, j'ai décidé de passer à cette étape», regrette Ouallem Ali qui dit être déterminé à aller jusqu'au bout de son action bien qu'il soit conscient des risques sur sa santé. «Pour certaines de mes requêtes, je n'ai eu aucune réponse, pour d'autres j'ai eu des réponses toutes absurdes et méprisantes», se plaint l'enseignant en question qui exerce actuellement à l'école Sidi Allaoua de Seddouk.«On se contente de me proposer de prolonger mon congé de maladie mais sans aucune réponse convaincante, et d'ailleurs, on ne se réfère même pas à un texte de loi et réglementaire», a-t-il fait remarquer en déplorant l'absence de médecine de travail dans le secteur de l'enseignement qui emploi des centaines de milliers de personnes.


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