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Seddiki s'explique Commission nationale de surveillance des élections locales


Seddiki s'explique                                    Commission nationale de surveillance des élections locales
Motifs invoqués : Les pouvoirs publics n'ont pas répondu favorablement aux « revendications politiques » adressées par la commission. Il annonce dans ce sillage le gel de l'installation des commissions de wilayas, en se « lavant les mains » de toute responsabilité quant à la révision exceptionnelle des listes électorales et leur traitement de la part de l'administration. M. Seddiki a tenu à préciser que sa commission avait proposé que tous les encadreurs de l'opération électorale soient du corps de l'enseignement, et que la campagne électorale soit enregistrée localement par les radios nationales, afin d'éviter les déplacements aux représentants des partis politiques. La commission a, également, souhaité que les corps constitués effectuent leur vote au niveau de leurs communes respectives et non pas par procuration. « Les parties responsables de ces défaillances doivent prendre diligemment les mesures nécessaires », a-t-il souligné sans, toutefois, écarter l'éventualité d'une démission collective des membres de sa commission, « si tel est le v'u de l'assemblée générale ». M. Seddiki est revenu sur les grandes lignes de ce rapport en justifiant le retard accusé dans le tirage au sort des numéros d'identification des partis politiques en lice et dans la mise en place des commissions de wilayas par le fait que la commission qu'il préside a été installée un mois après la convocation du corps électoral. Ce retard a engendré une « certaine pression sur la commission et a entravé son travail », a-t-il dit. Le conférencier a fait savoir, cependant, qu'il compte saisir le président de la République en précisant que le ministre de l'Intérieur avait précisé à la commission que la majorité de ses revendications sont d'ordre législatif et qu'il ne pouvait rien faire pour les satisfaire. Il soulignera qu'il est favorable à la rationalisation des dépenses des deux commissions nationales de supervision et de surveillances des élections, en estimant que la première « est favorisée ». M. Seddiki a annoncé qu'il compte, également, saisir le chef de l'Etat pour revoir le taux éliminatoire de 7% et même celui de 30% concernant la représentation politique des femmes sur les listes, qualifiant cette disposition de « contraignante » pour les partis.
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