Algérie

Seddiki en colère La CNISEL menace de s'auto-dissoudre



Seddiki en colère                                    La CNISEL menace de s'auto-dissoudre
Mohamed Seddiki, président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel), est en colère. Et pour cause, la commission qu'il préside n'aurait pas bénéficié de la part des pouvoirs publics de la sollicitude requise afin de mener à bon port la tâche qui lui a été confiée.
Mohamed Seddiki, président de la Commission nationale indépendante de surveillance des élections locales (Cnisel), est en colère. Et pour cause, la commission qu'il préside n'aurait pas bénéficié de la part des pouvoirs publics de la sollicitude requise afin de mener à bon port la tâche qui lui a été confiée.
Samedi, au sortir d'une journée d'étude qui s'est tenue à Alger sur le dispositif de surveillance des élections du 29 novembre, Mohamed Seddiki a déclaré à l'APS qu'il n'excluait pas une «éventuelle suspension des activités de la commission à partir de lundi prochain» (aujourd'hui NDLR).
Le président de la Cnisel exige du
ministère de l'Intérieur qu'il accède à ses revendications portant sur les moyens matériels et logistiques dans les 48 heures, à compter de samedi. Seddiki déplore «le manque de moyens» qui entrave le travail de la commission. L'un des volets des revendications de la commission a trait à l'attribution à son profit du «même traitement accordé à la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL), composée de magistrats». Autrement dit, la Cnisel demande pour ses membres issus des 52 partis en lice et des indépendants, une rémunération en bonne et due forme. Outre le ministère de l'Intérieur, les revendications ont été transmises au Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La commission devrait se réunir aujourd'hui et pourrait prendre «une décision unifiée en cas de non satisfaction de ses revendications», a-t-on indiqué. Le rôle dévolu aux commissions de surveillance des élections au niveau de la commission de wilaya et des communes d'Alger, a été l'un des thèmes abordés lors de la journée d'études. A cette occasion une feuille de route a été tracée pour les commissions qui se sont réparties les missions entre leurs membres. Aussi un programme des dépenses a été mis au point ainsi que la mise en place d'une cellule chargée du recensement des dépassements qui pourraient surgir pendant le jour du vote. En outre les commissions communales ont été invitées et ce, dans les plus brefs délais, à exprimer au secrétaire général de la commune leurs besoins en matière de véhicules de transport devant permettre aux observateurs d'effectuer des visites sur le terrain le jour du scrutin et à mandater tous les membres de la commission qui vont se charger de la collecte des procès-verbaux du dépouillement de chaque centre conformément aux délais fixés par la loi. Par ailleurs la commission communale de surveillance des élections locales de la Casbah (Alger) a annoncé samedi qu'elle gelait ses activités jusqu'à dimanche (hier 18 novembre).
Selon le président de la commission, Abdelhalim Tomache, cité par l'APS, «les membres de la commission de la commune de la Casbah ont même menacé de démissionner en cas de non satisfaction de leurs revendications». La Casbah affirme-t-on souffre de «l'absence d'équipements de bureaux et d'encadreurs de centres de vote ainsi que de présidents de bureaux de vote», ce qui aux yeux des responsables de la commission communale, ne constitue pas une garantie de neutralité. Autres revendications formulées par la commission de surveillance de La Casbah
d'Alger : la restauration et la dotation en équipements de bureaux, ainsi que le droit de prendre connaissance de la liste définitive des inscrits aux élections sur les listes la commune.
Samedi, au sortir d'une journée d'étude qui s'est tenue à Alger sur le dispositif de surveillance des élections du 29 novembre, Mohamed Seddiki a déclaré à l'APS qu'il n'excluait pas une «éventuelle suspension des activités de la commission à partir de lundi prochain» (aujourd'hui NDLR).
Le président de la Cnisel exige du
ministère de l'Intérieur qu'il accède à ses revendications portant sur les moyens matériels et logistiques dans les 48 heures, à compter de samedi. Seddiki déplore «le manque de moyens» qui entrave le travail de la commission. L'un des volets des revendications de la commission a trait à l'attribution à son profit du «même traitement accordé à la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL), composée de magistrats». Autrement dit, la Cnisel demande pour ses membres issus des 52 partis en lice et des indépendants, une rémunération en bonne et due forme. Outre le ministère de l'Intérieur, les revendications ont été transmises au Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La commission devrait se réunir aujourd'hui et pourrait prendre «une décision unifiée en cas de non satisfaction de ses revendications», a-t-on indiqué. Le rôle dévolu aux commissions de surveillance des élections au niveau de la commission de wilaya et des communes d'Alger, a été l'un des thèmes abordés lors de la journée d'études. A cette occasion une feuille de route a été tracée pour les commissions qui se sont réparties les missions entre leurs membres. Aussi un programme des dépenses a été mis au point ainsi que la mise en place d'une cellule chargée du recensement des dépassements qui pourraient surgir pendant le jour du vote. En outre les commissions communales ont été invitées et ce, dans les plus brefs délais, à exprimer au secrétaire général de la commune leurs besoins en matière de véhicules de transport devant permettre aux observateurs d'effectuer des visites sur le terrain le jour du scrutin et à mandater tous les membres de la commission qui vont se charger de la collecte des procès-verbaux du dépouillement de chaque centre conformément aux délais fixés par la loi. Par ailleurs la commission communale de surveillance des élections locales de la Casbah (Alger) a annoncé samedi qu'elle gelait ses activités jusqu'à dimanche (hier 18 novembre).
Selon le président de la commission, Abdelhalim Tomache, cité par l'APS, «les membres de la commission de la commune de la Casbah ont même menacé de démissionner en cas de non satisfaction de leurs revendications». La Casbah affirme-t-on souffre de «l'absence d'équipements de bureaux et d'encadreurs de centres de vote ainsi que de présidents de bureaux de vote», ce qui aux yeux des responsables de la commission communale, ne constitue pas une garantie de neutralité. Autres revendications formulées par la commission de surveillance de La Casbah
d'Alger : la restauration et la dotation en équipements de bureaux, ainsi que le droit de prendre connaissance de la liste définitive des inscrits aux élections sur les listes la commune.


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