Algérie

Sécurité routière et drogue «Nos enfants, notre responsabilité»



Le coup d'envoi des journées de sensibilisation sur la sécurité routière et le fléau de la drogue et des barbituriques organisées hier par les services de la police de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi et rehaussées par la présence de l'inspecteur régional de la police de Constantine , a été donné hier au niveau de la maison de la culture Nouar-Boubakeur du chef-lieu de wilaya, en présence des autorités civiles et militaires, en plus de la Direction de la santé et des journalistes.Cette initiative ô combien importante de par son impact sur le comportement des citoyens en matière de conduite lancée sous le slogan «nos enfants , notre responsabilité», vient à point nommé pour mettre en exergue d'une part les risques du non respect du code de la route sur la vie des personnes et particulièrement des enfants et, d'autre part les risques ayant trait aux psychotropes.
Durant cette manifestation à laquelle ont participé plusieurs associations activant dans le cadre de la prévention des accidents de circulation, les services de la police ont exposé toute une panoplie d'équipements et d'appareillages utilisés par la police dans les différentes situations. Un matériel très sophistiqué a été proposé aux visiteurs, à l'instar de ce laboratoire ambulant totalement équipé, capable de fournir des résultats instantanés ou encore ce véhicule de contrôle de vitesse.
M. Chnikher, commissaire chargé de la circulation routière, est longuement intervenu pour mettre en exergue la gravité des accidents de la route dont souvent les auteurs sont des citoyens qui ne respectent pas le code de la route. Le directeur des transports a, quant à lui, axé son intervention sur le fait de revoir les conditions de délivrance des permis de conduire, ainsi que les niveaux d'instruction des candidats à l'obtention du permis de conduire.
Moussa Chtatha
Fermeture d'un CEM pour multiplication des cas Covid
Après les 4 cas de Covid-19 découverts et confirmés en fin de semaine au niveau du collège Berkani-Messaoud, situé au sud du chef-lieu de wilaya, le nombre est passé à 8 cas confirmés, à savoir 4 professeurs, 3 surveillants et 1 agent d'administration, avons-nous appris de sources proches de la Direction de l'éducation nationale.
Face à cette situation et dans un souci de prévention pour éviter la propagation et la contamination du reste du personnel de cet établissement, notamment les élèves, la Direction de l'éducation n'a eu d'autre alternative que de décider de la fermeture du collège jusqu'à nouvel ordre. En outre, et en application des directives de la Direction de la santé, il a été nécessaire de procéder à une opération de désinfection des classes, des bureaux et de tous les pavillons de cet établissement.
À noter qu'en dépit des avertissements lancés par les spécialistes et les membres du comité national sanitaire et même la propagation de la pandémie ces derniers jours, les citoyens en font fi et affichent une indifférence totale pour les mesures sanitaires. Même les transports publics n'exigent plus le masque. Les espaces publics également sont fréquentés sans aucune mesure de distanciation. Ce comportement ne fait qu'augmenter le nombre de cas signalés chaque jour au niveau des infrastructures sanitaires.
M. C.
Arrestation d'un dangereux dealer à Aïn M'lila
Un jeune dealer a été arrêté en son domicile où il a été saisi de la drogue dure, des armes blanches et des psychotropes.
Selon le communiqué de la police, cette affaire remonte à dimanche, lorsque des informations sont parvenues aux services de la police faisant état de l'existence d'un dealer faisant circuler de la drogue et des psychotropes dans les quartiers de la ville.
Munis d'une perquisition délivrée par le procureur de la République, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Aïn M'lila ont investi le domicile de l'intéressé où ils ont découvert dans l'une des pièces du domicile, des sacs en plastique contenant de la drogue, 3,32 grammes du kif traité, 413 capsules de psychotropes, des armes blanches, des sabres, des cutters et une somme d'argent, revenu des transactions de ces drogues.
Conduit aux bureaux du commissariat, le dealer a fait l'objet de plusieurs dossiers judiciaires et a été déféré devant la justice au motif de «détention et stockage de drogues, commercialisation de produits à effet hallucinogène, détention d'armes blanches».
M. C.


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