Algérie

SÉCURITÉ ROUTIÈRE



SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Les sinistres routiers ont enregistré une baisse de 18% au premier semestre de 2016, comparativement à celui de 2015. Parallèlement, le taux de mortalité engendré ne se trouve pas tellement influencé par cette tendance.Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Il n'y a effectivement pas d'explosion de la sinistralité malgré la hausse notable du parc automobile et du réseau routier ces dernières années, a souligné le DG du Centre national de prévention et de sécurité routière, Ahmed Naà't El Hocine.Toutefois, «une réelle gravité des sinistres routiers a été notée, à l'exemple des deux accidents de Laghouat et de Skikda». Preuve à l'appui, en dépit de la baisse des accidents de la route de 18%, le nombre de décès généré n'a régressé que de 8%, a-t-il précisé.Une autre statistique dramatique ressort de ces catacombes routières, les jeunes se trouvent être la catégorie la plus impliquée dans ces accidents. Et constituent conjointement le plus grand nombre de victimes. En effet, le responsable déclare que 30% des accidents routiers sont occasionnés par des conducteurs âgés de moins de 29 ans au sein desquels, souligne-t-il, 32% en sont victimes physiquement. D'autre part, 50% des auteurs de ces sinistres ont leur permis depuis moins de cinq ans. En deuxième place, il y a ceux qui ne l'ont eu que depuis deux ans. Et la cause principale de ces dommages demeure évidemment l'excès de vitesse, a rappelé A. Naà't El Hocine.«Ce qui nous renvoie directement à nous poser des questions sur la qualité de la formation en amont», a souligné le responsable. A savoir, prévoir ou revoir les normes ou le dispositif d'examens des candidats au permis de conduire de façon à éradiquer éventuellement les permis de complaisance.Un autre levier sur lequel il faudrait agir est le durcissement du système de surveillance et l'automatisation des sanctions, a-t-il insisté. En précisant que le système de sanction prévoyant le retrait du permis a montré ses limites à bien d'égards. C'est pourquoi, il sera prochainement remplacé par le permis à points dont la structure de sanction donnera certainement de meilleurs résultats, dit-il convaincu en prenant l'exemple des pays où il est appliqué. Outre l'amélioration de l'état des routes, le dernier facteur, qui n'est pas des moindres, est la modernisation des moyens de surveillance et de contrôle routiers.Selon l'intervenant, le niveau de cette dernière est intimement lié à celui de la performance de la sécurité routière. «Il est clair que le nôtre n'est pas suffisamment moderne aujourd'hui», a-t-il avoué, en signalant l'urgence du déploiement des radars fixes sur les routes accidentogènes particulièrement.


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