Le ministère du Tourisme met les bouchées doubles pour promouvoir la destination Algérie et impliquer les professionnels du tourisme dans la prise en charge des besoins nationaux en la matière. Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, a promis, hier dans une rencontre avec les professionnels du tourisme, que son département «sera celui qui les accompagnera dans leur projet et non un ministère dont le rôle se réduit seulement à les contrôler.» Ainsi s'exprime la nouvelle démarche que préconise le ministère du Tourisme envers les professionnels du secteur. «C'est d'un nouveau climat qu'il s'agit», explique le ministre. Et d'ajouter: «Nous voulons développer de nouveaux rapports avec les agences de tourisme et de voyages.» L'organisation, hier, d'une cérémonie de remise des agréments à cinquante agences de voyages, a permis à Chérif Rahmani de s'étaler aussi sur ce qui est attendu de ces agences et des autres professionnels dans le développement du tourisme et dans la protection du consommateur. Avec un nombre de 733 agences, ce réseau d'agence devra être évalué, a indiqué le ministre, pour «connaître ses faiblesses et ses forces afin de pouvoir l'aider efficacement». Dans ce chapitre, le ministre indiquera qu'il sera question dans les prochains jours d'une enquête pour avoir des statistiques sur le secteur du tourisme. Le ministre du Tourisme est revenu ensuite sur la nécessité de la mise à niveau des agences de voyages qui doivent s'adapter et user des nouvelles technologies pour arriver aux normes internationales. Il recommande avec insistance l'utilisation de l'Internet afin que ces agences gagnent des parts de marchés. Le réseau des agences doit être concentré et non éparpillé et enfin elles sont appelées à prendre en ligne de compte les goûts et les nouvelles tendances dans le tourisme. Ces agences doivent, également, prendre en considération l'aspect sécuritaire et l'intégrer dans tous leurs projets ou programmations. Le ministre recommande, en outre, aux professionnels de contracter des assurances afin de protéger le consommateur et le rembourser en cas de défaillance. Et ce «n'est que se conformer aux conventions internationales en matière de tourisme», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre du Tourisme a indiqué qu'en 2007 le ministère n'a pas retiré des autorisations d'exercer aux agences de voyages. «Au ministère nous avions préféré accorder un sursis à ces agences afin qu'elles intègrent les recommandations que le ministère a mis en avant.»
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Posté Le : 21/04/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah-Eddine K
Source : www.lequotidien-oran.com