Une délégation américaine est à Alger du 12 au 14 juin 2011 «dans le
cadre de consultations portant sur les risques de prolifération d'armes de tous
types, en particulier l'armement spécialisé, dans la sous région, en relation
avec la crise libyenne », annonce un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis à
Alger. Conduite par Mark Adams, haut conseiller au Bureau des Affaires
politiques et militaires auprès du Département d'Etat, la délégation est
également composée du conseiller principal du Président Obama
pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, John Brennan, du coordonnateur de la lutte antiterroriste au
Département d'Etat, Daniel Benjamin, et du commandant du Commandement américain
pour l'Afrique (Africom), le général de corps d'armée
Carter Ham. Les envoyés de l'Administration américaine ont déjà rencontré, hier,
le conseiller auprès du président de la République sur les questions de
terrorisme, Kamel Rezag
Bara, précise le communiqué.
Le principal sujet au menu des discussions, «la question sensible de la
circulation d'armes et la menace de prolifération d'armements spécialisés dans
la sous région, ainsi qu'à une évaluation exhaustive du risque majeur de leur
récupération par les groupes terroristes», affirme l'ambassade américaine, à Alger.
Pour rappel, cette visite de hauts responsables américains de la sécurité est
la deuxième du genre en l'espace de deux semaines, après celle du Commandant de
l'Africom, le général de corps d'armée Carter F. Ham,
qui était à Alger le 31 mai et le 1er juin derniers. Lors de la conférence de
presse qu'il avait animée, à l'issue de cette visite, Carter F. Ham avait
apporté un démenti cinglant aux propos d'un ancien ambassadeur des USA à Rabat
qui a accusé l'Algérie d'envoyer des mercenaires en soutien à Mouammar Kadhafi.
Le commandant du Commandement de l'Africom a affirmé
qu'il n'existe aucun « rapport officiel » américain évoquant cette prétendue
implication.
La précédente visite du général de corps d'armée Carter F. Ham, au cours
de laquelle il avait rencontré le président de la République et de hauts
responsables de l'Etat, était d'ailleurs axée sur les risques sécuritaires
qu'engendrerait la situation en Libye, notamment en matière de trafic d'armes. Carter
Ham avait clairement expliqué que la situation en Libye est « une des plus
grandes préoccupations de la région », en raison des « risques de prolifération
des armes », en provenance de ce pays, appelant à une coopération accrue des
pays de la région.
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Posté Le : 14/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M M
Source : www.lequotidien-oran.com