Algérie

Sécurité alimentaire Beaucoup reste à faire


Constat - Le pays reste dépendant de l'importation des aliments essentiels comme le blé et le lait.
L'Algérie est aujourd'hui loin de garantir sa sécurité alimentaire. La dépendance de l'importation concernant les produits de base, notamment le blé et la poudre de lait, fait accroître annuellement la facture alimentaire. Le secteur de l'agriculture est incapable de garantir une production nationale qui réponde aux besoins, en dépit des efforts consentis ces dernières années en la matière. «Beaucoup reste à faire», estime le ministre de l'Agriculture et du Développement rural. «L'Algérie a lancé depuis 2008, la politique du renouveau agricole et rural construite sur une dimension économique axée sur les différentes filières. Le programme est engagé. Il y a une avancée certaine mais il reste énormément de choses à faire pour améliorer la production nationale et réduire notre dépendance de l'importation», a déclaré, ce matin, Rachid Benaïssa, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. L'esprit du renouveau est en train de s'installer dans le secteur, a-t-il affirmé, estimant que la marge de progrès est «encore énorme». La politique du renouveau agricole a, jusque-là, abouti à régler le problème du foncier, qui constituait un énorme obstacle, ce qui aide les agriculteurs à fournir davantage d'efforts, a rappelé le ministre. Pour lui, le renforcement des capacités des agriculteurs, des éleveurs et industriels, et de la capacité humaine avec l'introduction de beaucoup plus de technologies, de mécanisation et l'amélioration de l'encadrement et des outils d'accompagnement constituent les principales actions à mener pour aspirer à réduire la facture d'importation des produits alimentaires. Le ministre estime que l'Algérie n'a rien à envier à d'autres pays en termes de disponibilité alimentaire. «D'un côté, il faut travailler pour augmenter la production nationale dans toutes ses filières, d'un autre, il faut assurer la disponibilité alimentaire au citoyen. L'Etat a toujours 'uvré pour que la disponibilité alimentaire soit au niveau souhaité, soit par la production nationale ou par l'importation», a-t-il indiqué. On travaille pour diminuer la dépendance de l'importation de produits alimentaires stratégiques comme le blé et le lait, en améliorant la production et la productivité, a-t-il insisté. Pour l'huile d'olive, a-t-il cité en exemple, un programme de plantation d'un million d'hectares a été engagé. Il s'est, en outre, félicité de la disponibilité de la pomme de terre et de la tomate fraîche durant toute l'année. Concernant la collecte du lait cru, M. Benaïssa a affirmé qu'elle a augmenté de 34%, durant les neuf premiers mois de l'année en cours.
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