Sécurité alimentaire

L'expérience de l'Algérie en matière de sécurité alimentaire pourrait être bénéfique aux pays limitrophes, a souligné, jeudi à Alger, le représentant de l'organisation des Nations Unis pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), Nabil Assaf.Le représentant de la FAO a estimé, lors de la journée d'information organisée par son organisme, sur la deuxième conférence internationale sur la nutrition (ICN2) que l'expérience de l'Algérie en matière de sécurité alimentaire et ses efforts qui "ont déjà été salués par le Directeur général de la FAO, Josef Graziano da Silva, durant sa visite en Algérie le 6 févier dernier, peut aider les pays limitrophes.De son côté, le représentant du ministère de l'Agriculture, Youcef Redjem Khodja, a indiqué que "l'Algérie a fait un saut qualitatif en la matière même si des efforts restent à fournir", ajoutant que ce savoir faire peut être élargie aux pays qui lui sont proches notamment ceux du Sahel.L'Algérie a adopté depuis 2008, une politique ambitieuse pour la réalisation de la sécurité alimentaire en optant pour le renouveau agricole et rural, visant à améliorer les conditions de vie des populations et à valoriser les ressources naturelles pour la réalisation des projets de proximité du développement rural intégré.Une délégation algérienne participera à la deuxième conférence internationale sur la nutrition qui se déroulera au siège de la FAO, co-organisateur avec l'OMS, à Rome du 19 au 21 novembre en cours.La première conférence, rappelle-t-on, a eu lieu en 1992 et a produit une déclaration mondiale et un plan d'action pour la nutrition.La deuxième rencontre examinera les progrès accomplis durant ces dernières années en se concentrant en particulier sur les réalisations et les interventions réussies à l'échelle des pays. Elle identifiera également les nouveaux défis.C'est une rencontre intergouvernementale qui aura deux documents principaux à discuter: la Déclaration de Rome sur la nutrition qui constitue un engagement politique, et le cadre d'action stratégique qui est un guide technique pour la mise en œuvre.La conférence est une occasion pour s'engager en faveur d'actions capables de réparer le système alimentaire mondial.Le premier défi est de parvenir à un consensus sur les moyens de renforcer la cohérence entre les politiques d'approvisionnement alimentaire et de santé publique, d'assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de tous les êtres humains.