Algérie

Sécurisation du site gazier de Tiguentourine : Zerguine dément la participation de


Sécurisation du site gazier de Tiguentourine : Zerguine dément la participation de
Sonatrach aura-t-elle recours à une armée de mercenaires pour la protection des installations de Tiguentourine' Selon la presse nationale, la réponse est oui. En effet, celle-ci s'est étalée, ces derniers jours, sur la volonté de BP d'imposer cette option pour sécuriser ses deux sites gaziers qu'elle gère conjointement avec la Sonatrach et le norvégien Statoil.Toutefois, le P-DG de Sonatrach Abdelhamid Zerguine a enfin réagit quant à ces informations. Celui-ci a tenu à démentir toutes ces informations.
A cet égard, le P-DG a affirmé que la sécurité des sites pétroliers est assurée par les unités de l'Armée et les services de sécurité algériens. "La sécurité de tous les sites pétroliers, y compris ceux détenus en partenariat, est garantie par les autorités sécuritaires du pays", a déclaré M. Zerguine à la presse en marge de la signature d'un contrat gazier avec un groupement international.
Il a affirmé à ce titre que la sécurité des sites en partenariat avec les groupes énergétiques étrangers "relève des unités de l'Armée et des services de sécurité algériens".
Mardi, un quotidien national a évoqué la volonté de BP de recourir à "des mercenaires pour la protection des installations de Tiguentourine et In Salah", deux sites gaziers qu'il gère conjointement avec la Sonatrach et le norvégien Statoil.
Le dirigeant de Sonatrach a annoncé, par ailleurs, un retour progressif des expatriés de BP et Statoil qui ont quitté l'Algérie après l'attaque du complexe gazier de Tiguentourine, perpétrée en janvier dernier par un groupe de terroristes. Trente-quatre (34) expatriés sont déjà revenus au site de Tiguentourine, selon M. Zerguine.
La réglementation algérienne interdit le recours aux services de sociétés étrangères spécialisées dans les prestations de sécurité et limite cette activité aux seules entreprises algériennes. Pour rappel, l'ambassadeur du Royaume-Uni à Alger avait affirmé, il y a quelques mois, que le personnel du groupe pétrolier britannique, qui a quitté l'Algérie après la prise d'otages d'In Amenas en janvier, va "entamer bientôt son retour". Toutefois, il n'a pas donné de précisions sur le nombre de personnes ou les sites concernés. Le groupe britannique, présent sur plusieurs sites énergétiques en Algérie, avait rapatrié le personnel du site gazier d'In Amenas, dans le sud du pays, à la suite de la prise d'otages qui s'y était déroulée entre le 16 et le 19 janvier. Au total, 37 otages étrangers et un algérien ont été tués, tandis que 29 ravisseurs ont péri et trois autres ont été capturés. BP avait alors demandé à l'Algérie "des conditions de sécurité performantes pour poursuivre ses investissements dans les délais impartis". Les autorités algériennes ont cependant refusé que le groupe britannique assure lui-même la sécurité de ses sites par le biais de sociétés de gardiennage étrangères.
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