Sonatrach signe avec SAS international La multiplication des accidents, parfois tragiques, dans pratiquement toutes les plateformes pétrolières et gazières du pays, a sans doute donné à réfléchir à la compagnie nationale des hydrocarbures. La Sonatrach s’est aperçue que la sécurité industrielle est le parent pauvre de son plan de développement. La compagnie nationale semble avoir enfin compris l’importance stratégique d’investir ce créneau qui, pour être onéreux, n’en est pas moins utile pour sécuriser les complexes de la plus importante société du pays. C’est en ce sens qu’il faudrait inscrire cette décision prise par le pétrolier national de s’allier à un géant mondial en la matière, à savoir SAS international. Un contrat vient d’être signé, en effet, avec ce grand groupe international spécialisé dans l’informatique et la prévention des risques, d’après le magazine Maghreb confidentiel qui rapporte l’information dans sa dernière livraison en ligne. Sonatrach a jeté son dévolu sur ce groupe de renommée internationale pour optimiser sa sécurité industrielle surtout après la série d’explosions et autres incendies survenus dans plusieurs complexes gaziers du pays. SAS international va, d’après les mêmes sources, procéder à l’installation de son système informatique de prévention et de gestion des risques industriels prochainement pour le compte du pétrolier algérien. Il était temps de prendre ce genre d’initiative notamment après la fameuse explosion qui a eu lieu en janvier 2004 au complexe GNL de Skikda et qui avait ravagé une bonne partie de ce fleuron de l’industrie gazière algérienne et causé de nombreuses victimes et des blessés parmi les travailleurs. Le complexe d’Arzew a été lui aussi secoué à plusieurs reprises par des incidents de même nature dont le dernier -il n’y a pas longtemps- a failli causer une tragédie humaine. Il était d’autant plus urgent de trouver la parade à ces accidents que la majorité des complexes de la Sonatrach est située dans des zones urbaines proches des lieux d’habitations. Il est utile de rappeler que d’après les spécialistes, l’explosion de 2004 à Skikda aurait pu tout ravager à 80 kilomètres à la ronde si les bacs d’hydrocarbures avaient pris feu. Mieux donc prévenir que guérir. Amine Makri
Posté Le : 26/11/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com