En tout, 247 artisans activant dans le secteur du bâtiment ont radié leurs cartes, a indiqué M. Belaïdouni, directeur de la Chambre de l'Artisanat et des Métiers d'Oran (CAM).
Une situation imputable, selon notre interlocuteur, à la non-reconnaissance de ce document par les pouvoirs publics.
La carte d'artisan, estime-t-il, est un document officiel qui impose à ses bénéficiaires de s'acquitter des charges fiscales et parafiscales. Aussi, en procédant à sa radiation, les artisans activent de ce fait dans l'informel, se soustrayant dès lors à leurs obligations. Un artisan rencontré sur les lieux, radié récemment, n'a pas caché son étonnement de voir confier des travaux de réhabilitation du vieux bâti à des entreprises locales aux gros moyens financiers mais sans qualification effective.
Des entreprises qui optent pour le maquillage, dit-il, et non la restauration. Il suffit, poursuit-il, «de se rendre dans les habitations déjà réhabilitées et où les malfaçons apparaissent déjà, pour s'en convaincre». Le Directeur de la CAM préconise, à ce titre, la réhabilitation de ces artisans dans leurs droits en les intégrant dans les différents chantiers dont les travaux sont actuellement confiés à des entreprises étrangères et ce, à l'instar des wilayas limitrophes.
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Posté Le : 17/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hadj Sahraoui
Source : www.elwatan.com