Algérie

Secteur de la Santé : les paramédicaux en conclave à Blida... Blida : les autres articles



Face à un système de santé «démantibulé», les paramédicaux chercheraient à prodiguer aux malades, souvent désillusionnés, des soins de qualité et sécurisés.
C'est du moins ce qui ressort des cinquièmes Journées paramédicales organisées par le CHU de Blida le 14 de ce mois, à l'annexe de la faculté de médecine (CRIA).Sous le thème «Sécurité et qualité des soins infirmiers», cette manifestation à caractère scientifique vise la formation continue des paramédicaux. Contrairement aux journées précédentes, celle-ci est renforcée par la participation du CHU d'Oran, de l'EHS de Aïn Témouchent et d'une cadre infirmière du CHU de Nice (France). Cette dernière, en plus d'une communication sur les soins indirects, a animé, en collaboration avec le docteur Assoul, chargé de la formation au CHU de Blida, un atelier sur «Les nouvelles techniques de soins», suivi et apprécié par les participants.
Soucieux de la mise à niveau du personnel paramédical, le Dr Assoul estime que le secteur sanitaire dispose de ressources humaines compétentes pour faire face aux défis d'ordre médical de l'instant. «La pratique de soins de qualité et sécurisée est à notre portée, sous réserve de l'amélioration des conditions de travail par, entre autres, la mise à niveau et le renforcement des installations infrastructurelles existantes, ainsi que l'augmentation des effectifs des paramédicaux», précisent des participants. De son côté, Madame Mimoune, du CHU de Nice, découvre les soignants locaux submergés par le nombre de patients et la surcharge des tâches exécutées quotidiennement. Cette situation, selon elle, est liée à un souci d'infrastructures et d'organisation du secteur, relevant de la compétence des pouvoirs publics. Elle trouve tout de même ce personnel de qualité en matière de médecine de terrain.
«Pour peu que cette cheville ouvrière de la santé soit écoutée et que l'organisation en place soit revue sur la base d'une méthodologie adaptée entre autres, le tout coulera de source», conclut-elle. Le déficit en infirmiers mis en exergue n'est pas spécifique à l'Algérie et touche même les pays développés, argumente le Dr Assoul. Sa résorption en Algérie, pronostique-t-il, passe par la formation ciblée des paramédicaux au niveau des annexes des instituts de formation paramédicale ouvertes, auprès des centres hospitalo-universitaires. Une quinzaine de communications axées sur la qualité et la sécurité des soins médicaux, ainsi que les nouvelles techniques de soins et le matériel médical utilisé par les pays développés dans ce domaine ont été présentées à l'issue de cette journée.


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