En matière de gestion, le principe fondamental est le fait que « Gérer, c'est prévoir ». Malheureusement, c'est que le problème qui se pose c'est de voir que des projets immenses sont programmés dans tous les domaines avec des sommes faramineuses comme pour le logement, les entreprises et surtout dans le domaine de la santé publique où on voit la construction par l'Etat de structures hospitalières de proximité surtout dans le monde rural à savoir dans les villages et les douars de chaque wilaya à travers l'ensemble du territoire national, croyant par là même désengorger les structures hospitalières urbaines, sauf que c'est le phénomène inverse qui s'est produit.
Cependant, tout projet quel qu'il soit ne doit être lancé qu'après une étude à priori très approfondie sur tous ses aspects à savoir économique, politique, social, environnemental et surtout culturel et quand on parle de culture cela veut dire changer les mentalités ou d'une autre façon faire l'étude en fonction de la culture rurale de la population. L'homme rural actuel bien qu'il ait tout à sa disposition préfère se rendre en ville pour s'approvisionner et faire son marché, pour encaisser son salaire ou sa retraite à la poste du chef lieu de commune même si cela existe à son niveau. Il est de même pour le côté santé, bien que les EPSP ( Etablissements Publics pour la Santé de Proximité) soient mieux dotés en matériels et étoffés de tous les médecins spécialistes qui parfois n'existent pas dans certaines structures hospitalières du chef lieu de wilaya, mais malgré cela, les populations rurales ont pris le pli et se rendent en ville pour se soigner croyant qu'ils seront pris en charge d'une façon plus effective car c'est le chef lieu de wilaya et même certains malades viennent d'autres wilayas . C'est pour cela que l'on constate que les hôpitaux et les policliniques des villes sont archicombles et que le personnel médical et paramédical est débordé et ne peut répondre à toutes les demandes des citadins malades car le taux des malades venant des villages et douars avoisinants affluent par centaines et c'est pour cela que selon les statistiques le taux au niveau des centres de proximité s'avère très faible par rapport à celui de la ville et cela aux dépens d'une vraie prise en charge des malades qui fait vraiment défaut. Au lieu de construire des centres de proximité où des sommes colossales sont injectées pour les établissements publics pour la santé de proximité qui ne servent réellement à rien, il aurait mieux fallu se préoccuper des malades atteints de cancer où leur nombre s'accroit de jour en jour et fait des ravages au sein de la société car on dénombre plus de 40000 cancéreux en Algérie, c'est un chiffre effarant et la mort se fait un chemin et les cancéreux sont décimés car c'est une maladie qui n'attend pas et ne pardonne pas et cela parce que leur prise en charge est presque nulle du fait que les rendez-vous sont très longs et cela peut durer des mois et tout cela par manque de structures de radiothérapie à l'échelle nationale. Selon certains spécialistes, il aurait été préférable d'investir sur des infrastructures hospitalières de radiothérapie pour les cancéreux pour pouvoir affronter ce grave problème et doter ces structures qui sont en manque de spécialistes et de médicaments pour soulager ces derniers qui pour la plupart d'entre eux sont des démunis. Les cancéreux souffrent en silence et lancent un appel de détresse aux pouvoirs publics et aux responsables concernés pour les prendre sérieusement en charge à savoir une prise en charge effective.
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Posté Le : 03/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Adel
Source : www.reflexiondz.net