Secteur de la santé

Programme - Le secteur de la santé est en mouvement ces dernières semaines et semble bien décidé à redorer l'image peu enviable qu'il traîne depuis un peu trop longtemps maintenant ...Pour ce faire, les préposés au secteur veulent revenir aux fondamentaux. Et parmi ces deniers : la formation.Ainsi, l'amélioration de la qualité des soins reste tributaire «en grande partie» de la qualité de la formation dans les différents corps du secteur de la santé, a estimé le directeur de la formation au ministère de la Santé, le professeur Moussa Arrada. Intervenant au colloque international sur les politiques de santé, organisé à Alger les 18 et 19 janvier, M. Arrada a annoncé qu'un programme national de formation et de formation continue sera dispensé aux différents corps du secteur de la santé devant contribuer, a-t-il dit, à l'amélioration du service public. Si l'Etat assure une formation académique, le renforcement de la formation est nécessaire, a-t-il soutenu, «pour contribuer à l'amélioration des connaissances et s'adapter aux développements», ajoutant que des branches innovatrices seront ouvertes pour répondre aux besoins du secteur. Une approche du problème qui semble dans la logique du programme de formation lancé dans le courant du mois en cours par le département de Abdelmalek Boudiaf, et qui avait concerné les gestionnaires des établissements hospitaliers. Un programme pour lequel, rappelons-le, un budget de 60 millions de dinars a été réservé. La formation donc comme remède au mal qui ronge la santé chez nous. Un mal qui, des années durant, a mis à mal l'une des principales conditions sur laquelle repose le rapport professionnel de santé-malade : la confiance. Un constat qui n'échappe à personne et qui faisait dire à M. Arrada récemment que «les établissements de santé restent en deçà des attentes des citoyens en dépit des moyens matériels et humains «importants» mobilisés par l'Etat au profit du secteur». Le même responsable avait alors insisté sur l'intérêt à accorder à la formation continue qui est, avait-il soutenu, «essentielle» pour renforcer et actualiser les compétences des gestionnaires. Rappelons enfin que plusieurs dysfonctionnements avaient été relevés par le ministre de Santé, Abdelmalek Boudiaf, à l'issue d'une évaluation des établissements relevant du secteur en début du mois. Ce qui avait poussé la tutelle à prendre des mesures urgentes et à arrêter un plan pour chaque établissement.