Un jumelage institutionnel a été lancé, hier, au profit du secteur de la pêche et des ressources halieutiques. D'un montant de 1 140 000 euros, le projet aura pour partenaires pour la partie européenne, les ministères de l'Agriculture français et italien dans le cadre du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le jumelage lancé, hier, aura pour but principal le renforcement des capacités du Centre national de recherche pour le développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA). Pour la partie européenne, le Centre aura pour partenaires, le ministère français de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire comme chef de file et le ministère des Politiques agricoles, alimentaires et forestières pour la partie italienne comme partenaire junior. Le programme, qui s'étalera sur deux années, s'étendra à l'ensemble des régions et des zones concernées par les activités de la pêche. Ses activités impliqueront l'administration centrale du ministère de la Pêche, le CNRDPA et ses services ainsi que d'autres représentants d'autres intervenants dans le domaine de la pêche. Le projet a pour objectif principal d'assurer un développement et une gestion durables de la pêche de l'aquaculture en Algérie fondés sur des avis scientifiques spécialisés. Il s'agit aussi, selon les animateurs du programme, d'optimiser l'organisation, le management et l'efficacité opérationnelle du CNRDPA en tant qu'instrument d'aide à la décision. Le jumelage compte aussi quatre résultats obligatoires qui concernent le cadre juridique et institutionnel du CNRDPA, les ressources humaines et matérielles du centre, ses activités de recherche ainsi que le renforcement de sa collaboration aux travaux scientifiques. Les présents, hier, au démarrage officiel du programme rappelleront, en outre, que la coopération dans le domaine de la pêche est inscrite dans les dispositions de l'accord d'association. L'article 58 prévoit, entre autres, la modernisation et la restructuration du secteur de la pêche, l'assistance et la formation techniques, l'évaluation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques ainsi que le soutien aux programmes de recherche. La feuille de route pour la mise en œuvre de l'accord d'association prévoit aussi que l'Algérie poursuive le processus de modernisation de la pêche et de l'aquaculture, de mise à niveau des circuits de commercialisation, de distribution et de valorisation de produits de pêche. Il est, enfin, à noter que la deuxième phase du programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne, le P3A (2), a comme principales ambitions, selon ses initiateurs, de lancer 15 jumelages institutionnels dans différents secteurs pour un budget de 30 millions d'euros, dont un million est assuré par la partie algérienne.
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Posté Le : 23/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Z B
Source : www.lesoirdalgerie.com