Algérie

Secteur de l'information: Les assurances de Laagab


Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, semble décidé à combler le vide dont souffre le secteur de l'information. Affirmant dans ce sens que les deux autorités de régulation et le Conseil de déontologie qui seront, prochainement, installés contribueront à résoudre de nombreuses problématiques auxquelles se trouve confronté le secteur depuis plusieurs années.Intervenant lors d'une conférence d'information sur «l'évaluation des opérations de recrutement dans différents secteurs», organisée samedi, le ministre a reconnu que les médias nationaux «traversent actuellement des conditions difficiles qui sont progressivement traitées», soulignant qu'une fois le débat des projets de lois sectoriels (loi sur l'audiovisuel et loi sur l'activité de la presse écrite et électronique) terminé à la fin d'octobre, il sera procédé à l'installation des «autorités de régulation de la presse écrite et électronique et du Conseil de déontologie». Notons que l'installation des deux autorités et du Conseil de déontologie requiert une organisation des professionnels du secteur, qui doivent élire leurs représentants en leur sein. Et, c'est à ce niveau que se situe le plus grand obstacle, à savoir l'absence d'organisations nationales représentatives des professionnelles du secteur de l'information.
Par ailleurs, concernant la décision d'annuler la dualité de l'enseignement au niveau des écoles privées, le ministre a déclaré que ces dernières étaient d'abord des «écoles algériennes» et soumises, de ce fait, aux lois de la République algérienne qui les contraint à dispenser le programme national. Laissant entendre dans ce contexte que les propriétaires de ces écoles avaient profité ces dernières années des circonstances «en enseignant des programmes étrangers», mais plus maintenant après une reprise en mains de la situation par les autorités qui les a obligées à se soumettre aux lois, a-t-il précisé.
Dans le même domaine, M. Laagab n'a pas manqué de souligner le renforcement du système éducatif et universitaire par la langue anglaise, qualifiant la décision d'»acquis». L'anglais est une langue «universelle», et sa maîtrise, permettra à «l'Algérie de se positionner sur la scène régionale et mondiale», a-t-il relevé.
Et, pour revenir au thème de la conférence qu'il a inaugurée, M. Laagab a affirmé que l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, «a fourni des efforts importants» dans le domaine de l'emploi, estimant que ces efforts «sont malheureusement peu connus». Cette conférence se veut une occasion pour les ministres des secteurs concernés de présenter les chiffres «réels», a-t-il ajouté. Non sans rappeler que l'Algérie avait réalisé ces résultats «dans un contexte mondial et régional tendu, notamment entre 2020 et 2023, où la pandémie de Covid-19 s'est propagée, sans oublier la crise en Ukraine, les fluctuations du marché de changes, et d'autres chocs économiques». Un environnement économique et social très difficile, où la Banque mondiale (BM) avait recensé «5 millions de personnes affectées par ces chocs dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA)», a souligné le ministre. Ajoutant que l'objectif de la conférence est de «fournir des informations officielles, des analyses et des vues qui profiteraient aux médias et aux pouvoirs publics, face à la désinformation, aux rumeurs et aux divers traitements médiatiques et angles présentés dans divers supports». Des conférences similaires seront organisées sur d'autres secteurs tels que l'industrie et l'agriculture, a conclu M. Laagab.
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