Algérie

SECTEUR DE L?Hydraulique



Coup d?envoi de trois projets d?AEP « De l?eau pour tous », sera-t-il enfin une réalité plutôt qu?un slogan creux ? Dans le programme des réalisations de trois projets frappés du « sceau de l?urgence », l?Etat doit débourser 182 et 0,4 millions de dinars destinés à l?irrigation du secteur d?Oran-Est. Une situation qui conduit M. Boulenouer, chef de projet, à un constat réaliste et sans concession : « c?est la capacité d?investissement qui est prise en compte au plan de l?aménagement de cette zone. » Pour le premier projet, 5 entreprises prendront chacune un des 5 boulevards pour l?alimentation d?eau potable de la zone Oran-Est. Au centre des préoccupations des responsables des ressources hydriques, le coup d?envoi du chantier « est prévu cette semaine. » Les deux chantiers d?Oran-Est et le troisième à l?ouest auront deux objectifs majeurs dont un apport supplémentaire appréciable en eau potable pour une ville qui a toujours eu soif. Un autre projet « immédiat » : le gouvernement a encore confirmé le financement (393 859 000 dinars) de l?autre projet, celui de la rénovation du réseau défectueux, objet de fréquentes fuites d?eau à Oran-Est. Deux entreprises qui réaliseront le projet sont déjà choisies. Aussi, cette semaine verra le démarrage du chantier de restauration du réseau d?AEP sur le tronçon Boutlelis-Les Andalouses. Trois entreprises déjà connues devront prendre en charge ce projet. les incertitudes demeurent Désormais dotée d?un budget conséquent, la Direction de l?hydraulique s?est appuyée sur Degrémont, un partenaire français pour la gestion de la station de déminéralisation de Brédhéah à la faveur d?un contrat de trois années renouvelables, pour un montant de 600 millions de dinars en hors taxes. Une station qui a été mise en service depuis le 15 novembre dernier. Dans la zone Oran-Est, où les riverains s?impatientent, des inquiétudes demeurent quant à l?alimentation en eau potable dès lors que le programme de distribution est souvent frappé d?avarice : un jour sur trois, voire plus... Un sujet pour lequel M. Boulenouar se veut autant rassurant qu?optimiste : « l?idéal, bien sûr, est d?avoir l?eau 24 heures sur 24. » L?Etat qui veut honorer et ses engagements et, pour l?heure, sa signature, mise sur la cohérence de ces projets.


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