La séance supplémentaire exclusivement réservée aux débats autour des problèmes d'actualité de la wilaya a permis aux élus de l'APW, réunis toujours dans le cadre de la deuxième session, de soulever nombre de points relatifs, notamment à l'aménagement urbain, au logement rural, à la santé publique et à la rentrée scolaire.
Les premiers intervenants ont, dans leur majorité, brossé un tableau peu reluisant de la situation qui prévaut en matière de bitumage des chaussées, de canalisations d'eau et d'éclairage public. Les cités Ghellouci et Bendada à Souk Ahras, celles de Achouri et Ali Menzer à M'daourouch ont été citées maintes fois, à titre illustratif, par les élus. Le logement rural à Bir Bouhouch et le raccordement au gaz et à l'électricité dans les zones enclavées de Zouabi sont d'autres préoccupations répertoriées par l'élu Lazhar Zinet. Le problème de l'accession de l'ESSA, soumis à l'appréciation du tribunal arbitral des sports (TAS) , mais resté toujours en suspens, a été abordé par Abidi Toufik et Mohamed-Tahar Gaâmouzi sous son aspect sécuritaire. « Nous avons des échos qui font état d'un débordement imminent de la part des supporters », a tenu à avertir le deuxième. Radouane Taleb a, de son côté, soulevé le problème des sureffectifs des élèves dans les CEM et les lycées de M'daourouch où les groupes pédagogiques dépassent les 45 élèves d'après le même intervenant.Adjib Rezaïguia a, quant à lui, parlé d' « aberration » en évoquant le lancement du projet d'un groupe scolaire à Sédrata devant regrouper seulement trois classes. « La logique et les textes en vigueur voudraient que l'on ne pense un groupe scolaire qu'au-delà de 12 classes », a-t-il tenu à préciser devant ses pairs, avant de soulever, à son tour, le problème des surcharges des classes. Il dira à ce sujet : « A Tiffech, Oum-Laâdhayem et plusieurs autres communes, des élèves de CEM sont transférés vers les lycées à cause de projets toujours en souffrance dans le secteur. » Toujours dans le secteur de l'éducation, Tayeb Farouki, transmettra des doléances verbales émanant de certains enseignants victimes de comportements dédaigneux, voire d'insultes de la part des responsables administratifs du secteur. Un autre élu évoquera le cas d'écoliers attaqués par des sangliers dans les zones rurales où des élèves sortent des établissements scolaires à 17h30 pour parcourir ensuite 6 à 7 km avant d'atteindre leurs hameaux. Chose qui amènera d'autres membres de l'APW à critiquer les défaillances criardes dans le ramassage scolaire et le manque de coordination entre les APC et la direction de l'éducation. Aïssa Semmar, relayera ses pairs pour poser la question suivante au P/APW : « Pourquoi n'a-t-on pas programmé les dossiers de la rentrée scolaire et universitaire ainsi que celui de l'agriculture pendant ce mois d'octobre au lieu d'anticiper des dossiers qui ne sont pas limités par des dates ' »
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Posté Le : 18/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Djafri
Source : www.elwatan.com