Algérie

Secteur de l'éducation



Secteur de l'éducation
Les responsables en charge de la réalisation et du suivi des projets relevant du secteur de l'éducation n'ont pas tiré les leçons de la rentrée scolaire de septembre dernier durant laquelle des milliers d'élèves ont boycotté les cours à cause de la surcharge des classes.En effet, ce problème qui se pose avec acuité dans la région ne sera pas résolu de sitôt tant que la réalisation des nouveaux établissements scolaires affectés au profit de la wilaya avance à une cadence lente comme c'est le cas au lycée d'Afir, dont le chantier traine depuis plus de deux ans. Cet établissement dont les travaux ont été entamés en 2011 risque de ne pas ouvrir ses portes en septembre prochain comme promis par les responsables concernés. «Le taux d'avancement du chantier n'a pas dépassé les 50% et tout indique que nos élèves vont passer encore une année aux lycées de Dellys», indique le 1er vice-président d'APC, précisant qu'un énorme glissement de terrain s'est produit près du chantier.Ce qui risque de retarder encore, selon lui, la livraison du projet à temps. Même problème au niveau du chantier du nouveau lycée de Si Mustapha dont les travaux connaissent d'énormes retards en raison, notamment de la nature alluvienne du terrain et le manque d'entrain des entreprises engagées. En somme, les responsables locaux nous ont habitué à ouvrir les nouveaux établissements avant leur achèvement, contraignant les élèves à suivre les cours au rythme des bruits des bétonnières et des marteaux.La direction des équipements publics semble ne se soucier guère du problème de manque de places pédagogiques qui continue d'entraver la scolarité des milliers d'enfants. Et elle n'a jamais respecté ses engagements et astreint les entreprises de réalisation à respecter les délais de réalisation. La preuve en a été donnée en septembre dernier où seul un lycée (celui de Béni Amrane) a été mis en service sur les cinq qui devaient accueillir les élèves dès la reprise des classes, dont ceux de Cap Djenet et Dellys.La réception de ces deux établissements a été reportée pour le mois d'octobre, mais cela n'a toujours pas eu lieu. Si les élèves de Dellys disposaient déjà de deux lycées, leurs camarades de Cap Djenet partent jusqu'à Bordj-Menaiel, à 15 km de route, pour poursuivre leurs études. L'ouverture des deux établissements précités a, semble-t-il, été ajournée à septembre 2014 dans le but de camoufler l'échec de l'administration locale qui n'a pas réussi à réaliser les projets inscrits par l'Etat depuis plusieurs années pour améliorer les conditions d'apprentissage des élèves de la région.




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