Algérie

Secteur agricole



Secteur agricole
La rencontre entre le chef d'entreprise et les représentants des autorités locales a débouché sur la proposition de tester le fertilisant Hydrosol à Béjaïa.Dans la perspective d'ouvrir une usine à Béjaïa ou dans une autre région d'Algérie, la société Polyagri-France, dirigée par Jean-Claude Guarigu, est venue prospecter le marché algérien. Ainsi, l'investisseur français, invité par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI Soummam) de Béjaïa, a présenté, jeudi dernier, un produit susceptible de révolutionner l'agriculture dans notre pays. Il s'agit d'un engrais appelé Hydrosol. Définissant ce concept innovant, M. Guarigu a expliqué que «ce produit est utilisable sur tous les sols, y compris les terrains sablonneux et arides, sous n'importe quel climat et pour toutes les cultures. Ce produit est une solution pour les pays dit à faible pluviométrie car il permet d'économiser près de 75% d'eau d'arrosage. Avec Hydrosol, l'arrosage se fait une fois tous les 2 à 3 mois en plus de la bonification de tous les types de sol».Hydrosol, selon l'orateur, «est un support de culture fertilisant avec réserve d'eau. Il est composé d'un polymère agricole breveté qui, à l'état sec, prend l'aspect d'un granulé de la taille de 2 à 3 mm de diamètre. L'une de ses particularités est sa capacité de rétention de l'eau». Pour étayer ses propos, M. Guarigu, chef d'entreprise et néanmoins chercheur, a avancé qu'«un kilogramme d'Hydrosol peut retenir jusqu'à un mètre cube d'eau, soit 300 à 700 fois son poids.Autre spécificité : à l'intérieur des granulés se trouvent des éléments fertilisants comme l'azote, le phosphore, le potassium et des oligo-éléments».Le procédé a suscité l'intérêt du président de la Chambre de l'agriculture, du conservateur des forêts et de membres d'associations d'agriculteurs de Béjaïa. Pour sa part, le président de la Chambre d'agriculture a estimé que «l'Etat devrait soutenir le projet d'installation ou d'acquisition de ce produit puisqu'il est homologué. D'autant plus, les pouvoirs publics subventionnent les engrais agricoles à hauteur de 20%».A cet effet, le même responsable et l'association des agriculteurs de Béjaïa ainsi que l'INRA ont exprimé le souhait de tester ce produit à Béjaïa sur une superficie de 500 m²; une suggestion à laquelle M. Guarigu s'est dit favorable.Sur un autre chapitre, le M. Guarigu a rassuré quant à l'impact de ce fertilisant sur l'environnement. Pour lui, «le procédé empêche la surconsommation des engrais dans divers productions agricoles», avant d'ajouter que «Hydrosol respecte l'environnement puisqu'il n'est pas polluant, il est biodégradable à partir de la fin de sa durée de vie, c'est-à-dire 5 à 7 ans».Loin d'être toxique, cet engrais annule l'utilisation des engrais conventionnels et pesticides qui sont souvent nocifs pour la santé humaine et la croissance de la plante. Enfin, il est utile de noter que cette innovation vise une meilleure production agricole, saine, comme il a été prouvé dans de nombreux pays européens et du Golfe.




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