Secousse tellurique de 5,1 sur l’échelle de Richter

Panique à Mostaganem Une secousse tellurique d’une amplitude de 5,1 sur l’échelle de Richter s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, précisément à 22h27, dans la wilaya de Mostaganem. L’épicentre de la secousse en question aurait été localisé en mer, à quelque 33 kilomètres au nord-est de la ville de Mostaganem, précise-t-on. Aucun dégât apparent n’était à signaler jusqu’à hier, même si plusieurs familles résidant dans les cités ont été prises de panique et ont passé plusieurs heures dans la rue. L’émotion était à son comble, d’autant plus qu’elles se remémoraient que samedi dernier, une autre secousse tellurique aurait été enregistrée en pleine mer, laquelle secousse serait à l’origine d’une déferlante d’origine inconnue qui a emporté pas moins de 12 baigneurs, quatre étant retrouvés noyés le même jour et les 8 autres, le lendemain dimanche seulement.Aucune explication officielle n’a été d’ailleurs donnée à propos de la vague géante, présentée par les habitants de Mostaganem comme un mini-tsunami. Le Pr Loth Bonatiro, spécialiste d’astronomie et de planétologie au Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), a expliqué lui la déferlante par une possible expérimentation d’armes conventionnelles en Méditerranée. Interrogé par l’AFP, il dira que «cela pourrait avoir eu pour origine un essai scientifique et on peut supposer qu’il s’agit d’une expérience scientifique d’armes conventionnelles», en précisant à ce sujet que des pays comme la France, l’Italie ou l’Espagne «procèdent de temps à autre à ce type d’expérimentations». Le scientifique a toutefois tenu à rectifier ce qui se dit à propos du phénomène en soulignant qu’»il est difficile de parler de tsunami, car un tel raz-de-marée est beaucoup plus large, alors que la vague de Mostaganem a touché une seule plage, Petit port».