Algérie

Sécheresse : 900 fellahs pénalisés



Alors que le rendement annuel prévu de blé devait dépasser les 12 quintaux à l'hectare, cette année, les fellahs n'ont pu récolter que 4 quintaux à l'hectare, c'est-à-dire à peine le tiers des prévisions. La direction de l'Agriculture vient d'installer une commission composée de ses représentants et de fellahs. Cette commission va se réunir dans les prochains jours avec les responsables de la wilaya dans le but d'établir un bilan exact concernant les dégâts causés par la sécheresse. En effet, selon un responsable de la direction de l'Agriculture, « les localités les plus touchées par la sécheresse sont Tafraoui et Oued Tlélat ». Alors que le rendement annuel prévu de blé devait dépasser les 12 quintaux à l'hectare, cette année, les fellahs n'ont pu récolter que 4 quintaux à l'hectare, c'est-à-dire à peine le tiers des prévisions. Aussi, selon l'enquête réalisée par la direction de l'Agriculture, 80% des fellahs de la wilaya d'Oran, soit l'équivalent de 900 fellahs, ont souffert des méfaits de la sécheresse.IndemnisationsLes membres de la commission qui doivent rencontrer leurs homologues de la wilaya auront à trancher sur les indemnisations qui seront accordées aux fellahs. Toutefois, ils seront confrontés au problème des fellahs qui ne sont pas assurés et dont le sort est suspendu. Selon des sources proches de la direction du Commerce et du port d'Oran, la diminution des importations de blé pourrait avoir des répercussions directes sur le marché local, d'autant plus que le pain reste l'aliment de base du consommateur algérien. Avec les nouvelles données du marché mondial de blé, on pourrait connaître une crise de farine et de semoule. La situation des éleveurs de moutons se complique chaque jour. La mévente les pousse à brader leurs bêtes, surtout avec la hausse des prix de l'aliment du bétail. Le son (déchet de blé) bat tous les records. Il est plus cher que la farine. Cette dernière, plafonnée à 1 950 dinars le quintal, est largement dépassée par le son qui frôle la barre des 2 500 dinars et bientôt les 3 000 dinars le quintal.


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