Qui parlera au nom
de ces pères de famille travaillant au noir dans des cafés et sans la moindre assurance
? En effet, à travers le territoire de Sebdou, pas moins de 100 ouvriers, selon
notre enquête, répartis à travers les 35 cafés perçoivent un salaire en deçà
des espérances (entre 6000 et 7000) et ne sont pas déclarés. Chose qui rend
difficile leur quotidien.
A l'instar
d'autres villes du pays, le travail non déclaré touche bon nombre de personnes
et constitue par conséquent l'une des questions d'intérêt commun en matière
d'emploi. Selon certains, le principal attrait de l'économie informelle est de
nature économique car ce type d'activité permet aux employeurs, aux salariés et
aux travailleurs indépendants d'augmenter leurs revenus ou de réduire leurs
coûts en échappant à l'impôt et aux cotisations sociales.
Ceci explique que
le travail non déclaré peut avoir un impact considérable sur les finances
publiques du fait des pertes qu'il implique en termes de recettes fiscales et
de cotisations sociales.
Lors de notre
enquête, les non déclarés ont tenu à souligner, tout en gardant l'anonymat de
crainte de leur patron, la
nécessité des responsables du secteur concernés de diligenter
une enquête afin de les insérer dans le cadre formel. Seule, comme tient à
souligner un ouvrier, une stratégie globale ciblée permet de lutter
efficacement contre le travail non déclaré.
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Posté Le : 29/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yazid Boubkeur
Source : www.lequotidien-oran.com