Cerné de toutes parts, le gouvernement est désormais incapable de continuer à gérer les affaires courantes. Le nouveau ministre de l'Education nationale vient d'être boycotté par les syndicats du secteur qui étaient invités pour préparer l'épreuve du baccalauréat. Autant d'indices qui plaident, en effet, pour une démission imminente de Noureddine Bedoui. Cela permettrait au chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, sous l'impulsion du commandement de l'ANP, d'appeler à la désignation d'un nouveau premier ministre dans l'espoir de clamer un tant soit peu la rue et de chercher, par-là, à y associer de nouvelles figures moins impopulaires. La tâche paraît hasardeuse mais le nouveau pouvoir n'a pas d'autre choix pour entamer le processus de transition en cours avec le moins de risques possibles. Cela pourrait être aussi le prélude au départ ? revendiqué par les manifestants ? d'Abdelkader Bensalah et de Tayeb Belaïz pour laisser place à une transition politique acceptable.
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Posté Le : 14/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Réflexion
Source : www.reflexiondz.net