Algérie

sculptures sur neige-Chahid Ahmed Zabana



sculptures sur neige-Chahid Ahmed Zabana
Ahmed Zabana, ce natif d’Oran fut le premier militant algérien pour l’indépendance de son pays à subir- avec le commandant Ferradj - les foudres des bourreaux de la prison de Serkadji, ex- Barberousse. Zabana a eu un long parcours de militantisme, d’abord au MTLD, en 1949, ce qui provoqua son arrestation par la police française dès le 2 mars 1950 puis condamné à trois ans de prison et trois ans d’interdiction de séjour. A sa libération, il reprit ses activités politiques avec autant d’ardeur et participa aux préparatifs du déclenchement de la guerre de libération nationale. Dans la nuit du 1er novembre 1954, il organisa avec un groupe de combattants une attaque contre des gardes forestiers d’Oran. Le 5 juillet 1954, il sera désigné par Larbi Ben M’hidi comme responsable de la zone de Zahana et chargé de préparer la Révolution avec tout le nécessaire en munitions et hommes. A ce titre, il procédera à la structuration et à l’entraînement des groupes, au choix des éléments adéquats aptes au commandement des hommes et à l’inspection des positions stratégiques en vue de choisir les endroits susceptibles de constituer des bases pour la Révolution. Lors de la bataille de Ghar Boudjelida à El Gaada, un point de ralliement des hommes de Zabana, le 8 novembre 1954 le chahid fut capturé après avoir été atteint de deux balles. Ahmed Zabana fut incarcéré à la prison d’Oran le 3 mai 1955, Le 19 juin 1956, il fut transféré vers la prison Barberousse (Serkadji) pour y être guillotiné. L’événement provoqua un mouvement de colère très puissant et se soldera par l’historique bataille d’Alger. Le FLN réplique par la voix de Ramdane Abane et Larbi Ben M’hidi, à travers la diffusion d’un tract qu’il allait enclencher des représailles à savoir que : « pour chaque maquisard guillotiné, cent Français seront abattus sans distinction ». Dans une lettre à ses parents, et à sa mère, Hmimed dira « si je subis un malheur quel qu’il soit, ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu, car la mort pour la cause de Dieu est une vie qui n’a pas de fin et la mort pour la patrie n’est qu’un devoir ».


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